Vous arrive-t-il d’arriver chez vous et de ne pas vous rappeler la route que vous venez d’emprunter ? Vous avez conduit en mode automatique dans un état de conscience modifié comme en hypnose.

 

Si vous prenez quelques instants pour analyser votre journée, combien d’actions sont réalisées en automatique, par habitudes ?

Comme tout est lié vous retrouverez également beaucoup de pensées similaires (environ 80 % par rapport à la veille) et ces dernières vont provoquer des émotions qui influenceront le comportement.

 

Sur cette base, vous comprendrez facilement pourquoi j’invite mes clients à revenir dans l’instant présent pour ensuite prendre du recul sur les situations. En « dézoomant », la perspective change et il est possible de prendre conscience de son mode de fonctionnement, de ses mécanismes et de toutes les répercussions que cela engendre dans le quotidien.

C’est uniquement par la prise de conscience qu’il est possible ensuite de modifier les choses « en conscience » justement. Sur cette base, il est possible de changer de paradigme et de créer une nouvelle dynamique.

En image, il s’agit d’apporter une vraie grande bouffée d’oxygène à quelqu’un qui se noie. La douleur dans la poitrine s’estompe, les muscles se relâchent légèrement et la force de vie reprend de l’ampleur pour ne pas abandonner.

 

Alors une bouffée d’oxygène ne règle pas tout et ne sera pas suffisante pour désormais se sentir en paix et en harmonie, mais elle est la première dose qui apporte une nouvelle énergie pour un nouveau point de vue et une mise en mouvement avec une intention liée à la certitude « que c’est possible ».

 

La prise de conscience n’est donc pas un aboutissement mais un premier pas vers Soi. Un premier pas pour une nouvelle interprétation de sa vie et ainsi récupérer son pouvoir intérieur.

 

Il est vrai que « la prise de conscience » a le plus souvent lieu dans les moments compliqués. La souffrance finie par engendrer une pulsion de vie : « plus jamais cela ». Et pour ce faire, il est nécessaire de comprendre le comment : « comment j’en suis arrivée là pour aller vers le comment j’en sors ».

C’est dans la souffrance que les enseignements se révèlent et la motivation pour en sortir est au plus fort. Il est alors possible de se rendre compte de sa propre force. C’est d’ailleurs après les contractions qu’arrive la délivrance et le doux mélange des hormones du bien-être libéré par le cerveau lors d’un accouchement. Il en est de même dans la vie en général.

Combien de fois vous êtes-vous levé alors que vous n’en aviez pas envie ? Combien de fois avez-vous écouté quelqu’un en difficulté alors que vous étiez fatigué ? Combien de fois avez-vous continué à faire vos tâches quotidiennes avec un énorme poids sur la poitrine ? Combien de fois avez souri pour donner le change alors que votre gorge était serrée ? Combien de fois avez-vous dépassé une douleur physique pour faire ce qui doit être fait ?

De la force nous en avons tous. Et si cette énergie était utilisée autrement ? Et si au lieu des « il faut, je dois », vous retourniez vers vous pour découvrir ce que vous voulez vraiment ? Et si au lieu de se battre, vous appreniez à surfer sur la vague ?

Cela donnerait quoi à votre avis ?

 

 

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