Dans l’article précédent, je parlais du lien entre la nourriture et mon éducation. Cela s’est amplifié à mon adolescence où j’ai fait une dépression provoquant quelques conséquences :

  • J’ai pris des antidépresseurs et des anxiolytiques qui m’ont fait grossir et gonfler ;
  • Je me sentais tellement triste, sans connaitre l’origine de ce mal-être profond, que je fuyais encore plus mes émotions ;
  • J’ai enchainé des rendez-vous de santé dont certains étaient culpabilisant sur mon poids ;
  • J’ai commencé mes premiers régimes ;
  • J’ai eu des troubles du sommeil, ce qui me donner davantage de fringale ;
  • Mon mal-être m’a isolé des autres et mon surpoids a provoqué des moqueries et des coups parfois…

 

Une dépression peut couper l’appétit de certaines personnes et amener à d’autres troubles alimentaires mais me concernant, cela a suivi ma lignée de manger pour me remplir et m’anesthésier.

 

Manger en me remplissant au maximum, grignoter, et me tourner vers de la nourriture réconfort ont forcément eu pour conséquence la prise de poids…mais pas uniquement.

 

En plus d’une détresse mal gérée, cela a provoqué des blocages émotionnels, une véritable coupure avec mon corps, une mauvaise image de moi et une totale impossibilité de me projeter dans l’avenir…

 

Bref tout ce qu’il faut pour continuer à « m’échapper » dans la nourriture et ainsi ancrer davantage mon addiction alimentaire…

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