lien entre stress et alimentation émotionnelle

Changer ses habitudes alimentaires et sortir d’addictions impliquent une prise en charge globale. Cela demande donc du temps, des tentatives qui peuvent ne pas fonctionner immédiatement, des stratégies pour mettre en place de nouvelles habitudes…et dans la majorité des cas, il y a encore des phases de craquage.

 

Si comme moi, vous n’en êtes pas à votre première tentative, il y a deux moyens de fonctionner :

  • Se dire que cette fois-ci, se sera différent et se le répéter pour y croire ;
  • Rester sur ma ligne de conduite qui est de ne plus me battre contre moi-même donc de tenir compte de toutes les possibilités, y compris mes moments de faiblesses qui font partis du processus.

 

Etant partie sur la seconde option, j’ai mis des stratégies en place afin de limiter les dégâts, avec tout de même l’optique de ne plus avoir besoin de tout cela par la suite en me faisant plaisir mais sans perte de contrôle.

 

Voici des exemples de ce que je fais, je vous invite à prendre ce qui résonne en vous et à vous écouter si vous voulez vous-même avoir vos .

 

  • Je cuisine moi-même.

Lorsque j’ai envie de sucré, je peux facilement avaler le paquet de biscuit. En les préparant moi-même, plusieurs éléments changent.

En premier lieu, il y a un temps entre ma pulsion et la fin de la cuisson ce qui me permet de me calmer. Grâce à cela, je vais être capable de manger en conscience pour déguster ce que j’ai préparé et ainsi être moins sous l’emprise de la pulsion.

Ensuite, je sais ce qu’il y a dans la recette et je m’évite tous les conservateurs ou les ajusteurs de gouts qui donnent envie d’en manger davantage.

Et pour finir, en plus de pouvoir manger en conscience, mes biscuits sont plus consistants que ceux en paquet donc j’en mange moins pour davantage de plaisir (je fais ce que j’adore).

 

  • Je fais attention à mes pensées pour ne pas être prise en otage par mon jugement et ma culpabilité

Ce mode de fonctionnement néfaste pour chacun engendre un mal-être qui incite à retourner vers la nourriture pour s’apaiser et là débute le cercle vicieux. Un principe bien-connu dans le coaching se met alors en place : « le foutu pour foutu ». A cause de lui, au lieu d’une petite dérive qui finalement n’aura pas forcément une si grande incidence, il y a un tourbillon vidant placard et frigo pour se remplir au maximum.

 

  • J’analyse avec le recul

Lorsque le besoin, parce que c’est ce que c’est devenu, est assouvi, il est possible pour moi de me poser afin de prendre du recul et d’analyser la situation. Qu’est-ce qui m’a fait réagir ? C’est en découvrant mon fonctionnement, les « boutons on » que je peux apprendre à les désamorcer.

 

En bref, pas de formules miracle, juste des actions me permettant de ne pas détériorer davantage la situation afin de continuer à nourrir mon intention de me mettre en paix avec la nourriture.

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