La compulsion alimentaire

La compulsion alimentaire

Une compulsion alimentaire, également connue sous le nom de trouble de l’hyperphagie boulimique, est un trouble alimentaire se définissant par des épisodes récurrents de consommation excessive de nourriture, souvent rapidement et jusqu’à ce que la personne se sente physiquement mal à l’aise. Ces épisodes sont accompagnés d’une sensation de perte de contrôle sur la consommation alimentaire, suivie souvent de sentiments de honte, de culpabilité et/ou de dépression.

 

Voici quelques caractéristiques importantes des compulsions alimentaires :

 

  • Consommation excessive de nourriture :

Les personnes souffrant de compulsions alimentaires ont tendance à consommer de grandes quantités de nourriture en un court laps de temps, même si elles ne ressentent pas physiquement la faim.

 

  • Sentiment de perte de contrôle :

Pendant les épisodes de compulsion alimentaire, la personne se sent incapable de contrôler sa consommation alimentaire. Même si elle essaie de limiter sa prise alimentaire, elle ne parvient pas à le faire.

 

  • Absence de comportements compensatoires :

Contrairement à la boulimie, les personnes atteintes de compulsions alimentaires ne recourent généralement pas à des comportements compensatoires tels que le jeûne, l’exercice excessif ou l’usage de laxatifs après avoir mangé de manière excessive.

 

  • Présence de détresse émotionnelle :

Les épisodes de compulsion alimentaire sont souvent déclenchés par des émotions négatives telles que le stress, l’anxiété, la tristesse ou la solitude. La nourriture devient alors un moyen d’apaiser ces émotions désagréables.

 

  • Fréquence des épisodes :

Pour être diagnostiqué comme trouble de l’hyperphagie boulimique, les épisodes de compulsion alimentaire doivent se produire au moins une fois par semaine pendant une période de trois mois.

 

Les compulsions alimentaires impliquent donc une grande et profonde souffrance. Pendant les crises, manger devient une nécessité pour calmer la pulsion puis de la culpabilité et du mal-être face à la perte de contrôle.

 

J’ai vécu cela il y a presque 20 ans et si j’ai pu en sortir seule à l’époque, mes troubles alimentaires n’étaient pas réglés pour autant. En effet, les compulsions alimentaires sont le signe d’une détresse psychologique nécessitant de l’aide avec une prise en charge globale.

 

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Mon expérience: du régime jusqu’à la compulsion

Mon expérience: du régime jusqu’à la compulsion

Mon dernier article résume les effets des régimes. J’en ai suivi plusieurs dans mon parcours, comme beaucoup de personnes.

Je me souviens d’un en particulier pendant la fac appelé le régime méditerranéen. Cela m’a semblé une bonne idée pendant et juste après avec 10 kilos de moins. Mais comme avec la majorité des régimes, cela n’a duré qu’un temps.

 

A l’époque je n’avais pas encore compris que la nourriture n’était pas le problème de fond mais bien une conséquence.

J’essayais donc de régler, ce qui était un problème pour moi, en m’y prenant à l’envers.

 

En attendant, j’avais enclenché un cercle vicieux dont je n’imaginais pas l’ampleur.

 

Après la phase idyllique de « je me sens mieux », j’ai commencé à remanger de manière totalement déséquilibrée et de plus en plus jusqu’à arriver à une période où j’ai perdu pied.

Cela semblait gérable au début. Puis les compulsions ont pris le dessus.

 

En résumé, cela donnait :

  • Tous les soirs, après mes cours, j’allais acheter les mêmes aliments trop gras et trop riches, en me disant que c’était la dernière fois.
  • Parfois je rentrais chez moi, persuadée que je gérais. Au fur et à mesure de la soirée, je me mettais à tourner en rond, obnubilée par une chose, la nourriture. Rien n’y faisait jusqu’à ce que je lâche prise, ressorte en me disant de nouveau que ça serait la dernière fois.
  • En cours ou au déjeuner avec mes amies, je donnais parfaitement le change.
  • Au fur et à mesure des semaines, je rajoutais, petit à petit, de nouveaux aliments sucrés cette fois-ci.
  • Je mangeais donc les mêmes choses tous les soirs mixant gras et sucrés jusqu’à ce que je ne puisse plus avaler la moindre bouchée…

 

Je ne savais pas ce qu’était les compulsions alimentaires à l’époque. D’ailleurs je ne pensais pas avoir un problème. A chaque fois je me promettais que c’était la dernière fois…encore et encore.

J’ignorais donc le mal-être que je ressentais et ce que je me faisais vivre soir après soir… Je me mentais encore et toujours, sans avoir conscience de ce que je faisais d’ailleurs.

 

J’ai pu sortir de ce cercle vicieux en changeant d’environnement pendant les vacances où je n’étais plus seule. C’était bien évidemment une bonne chose sur le court terme mais n’ayant pas été voir dans mes profondeurs, rien n’était réglé. À tout moment, je pouvais de nouveau déraper.

 

C’est pour cela que dans mes accompagnements actuels, la première étape est la prise de conscience. C’est seulement sur cette base que le changement est possible….

 

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Les régimes

Les régimes

Les régimes fleurissent en cette période de l’année et comme tous les ans, ils font des émules.

De nombreux professionnels de la santé et toute personne ayant déjà fait un régime, savent que ces derniers vont sur le long terme faire prendre davantage de poids

Voici quelques points à considérer concernant l’effet des régimes sur la santé :

 

  • Perte de poids :

Beaucoup de régimes sont conçus pour induire une perte de poids. Cela peut avoir des effets bénéfiques sur la santé, notamment en réduisant le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’autres problèmes de santé liés à l’obésité. Mais en parallèle, cela peut également générer des manques, du stress et un dysfonctionnement de certains mécanismes du corps.

 

  • Composition corporelle :

Certains régimes peuvent entraîner une perte de masse grasse, mais aussi de masse musculaire, ce qui n’est pas idéal pour la santé à long terme. Il est important de viser une perte de poids qui préserve au maximum la masse musculaire et favorise une composition corporelle saine.

 

  • Nutrition et équilibre alimentaire :

Certains régimes restrictifs peuvent conduire à des carences nutritionnelles si les aliments essentiels sont exclus ou limités. Il est important d’apprendre à connaitre son organisme pour répondre au mieux à ses besoins.

 

  • Effet yo-yo :

De nombreux régimes entraînent une perte de poids initiale suivie d’une reprise de poids une fois le régime terminé. Cette fluctuation de poids, connue sous le nom d’effet yo-yo, peut être néfaste pour la santé cardiovasculaire et métabolique à long terme.

 

  • Bien-être psychologique :

Certains régimes restrictifs peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être psychologique en induisant des sentiments de privation, de frustration et d’obsession alimentaire. Une relation saine avec la nourriture est importante pour le bien-être mental.

 

  • Effets à long terme :

En 2011, l’analyse de 15 régimes par l’Anses indiquent qu’après 5 ans, 95 % des participants avaient repris leur poids.

 

En résumé, il est important de choisir des approches alimentaires qui favorisent, une alimentation équilibrée et un bien-être global à long terme en prenant en compte une approche globale.

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Mes erreurs avec la nourriture pendant mes années lycée

Mes erreurs avec la nourriture pendant mes années lycée

Ayant redoublé ma terminale, j’ai passé 4 ans au lycée à l’internat. C’est le cas de plusieurs milliers de personnes chaque année, voire davantage. Ce n’est donc pas une raison amenant à de futurs troubles alimentaires d’ordinaire.

Pour autant, cela a donné un environnement propice, par rapport à mon mal-être et mes pulsions alimentaires pour déclencher 3 choses :

  • Analyse des repas :

Une infirmière nous proposait une sorte de club toutes les semaines pour analyser le menu de la cantine et déterminer nos repas en avance afin qu’ils soient équilibrés. L’idée est bonne mais son utilité plus limitée car il faut faire avec ce qui est proposé au moment où l’on va manger. Il n’y a donc plus forcément le choix. Par contre, participer à ce club me donnait l’impression de prendre les choses en main, de contrôler mon alimentation. Cela nourrissait mon égo et me faisait vivre dans l’illusion que désormais mon problème était réglé.

  • Mauvaises habitudes :

Le weekend devient un moment de lâcher-prise et comme ce n’est pas sous la forme de crise, je ne prends pas conscience de mes mauvaises habitudes qui s’installent.

  • Déséquilibre des repas :

Ne supportant de faire la queue entourée de centaines de personnes, j’ai commencé à ne plus manger le midi avec pour conséquences : de stresser mon corps, de grignoter de temps en temps et de manger davantage aux autres repas.

 

Cela peut sembler anodin tous ces petits actes mais les troubles alimentaires sont complexes. J’observe donc le passé pour apprendre aujourd’hui et améliorer demain.

Quel est le lien entre le cortisol et l’alimentation ?

Quel est le lien entre le cortisol et l’alimentation ?

Le cortisol est une hormone sécrétée par les glandes surrénales en réponse au stress, mais elle joue également un rôle dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Le taux de cortisol va donc avoir une influence sur le poids à différents niveaux :

 

  • Stress et cortisol :

Le stress chronique peut entraîner une augmentation des niveaux de cortisol dans le corps. Des niveaux élevés de cortisol sur une longue période peuvent favoriser le stockage des graisses, en particulier autour de l’abdomen, et augmenter l’appétit, ce qui peut contribuer à un gain de poids.

 

  • Alimentation et cortisol :

Certains aliments peuvent influencer les niveaux de cortisol. Par exemple, la consommation excessive de caféine et de sucre peut stimuler la libération de cortisol. De même, une alimentation déséquilibrée, riche en aliments transformés, en sucres ajoutés et en gras saturés, peut contribuer à des niveaux de cortisol élevés et à un gain de poids.

 

  • Alimentation équilibrée et gestion du poids :

Une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, grains entiers, protéines maigres et graisses saines, peut aider à maintenir des niveaux de cortisol plus stables et à favoriser un poids santé. Les régimes riches en fibres et en nutriments peuvent également aider à réguler l’appétit et à prévenir les fringales induites par le stress.

 

  • Gestion du stress :

La gestion efficace du stress peut contribuer à maintenir des niveaux de cortisol sains et à favoriser un poids stable. Des techniques telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga, l’exercice régulier et un bon sommeil peuvent aider à réduire les niveaux de cortisol et à atténuer les effets négatifs du stress sur le poids.

 

 

Stress et alimentation impactent le taux de cortisol et ce dernier influence le poids. Afin d’avoir une relation apaisée avec la nourriture, il est important de comprendre les différents mécanismes impactant le cerveau et le corps comme le cortisol.

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