Mes erreurs avec la nourriture: ma culpabilité

Mes erreurs avec la nourriture: ma culpabilité

Il y a 20 ans, l’adolescente que j’étais ne fonctionnais que par comparaison et n’avais pas conscience du panel de variation qui allait exister dans ma vie à partir du « je suis… ».

Alors forcément, mon constat était négatif. Je ne connaissais personne d’autre avec une phobie scolaire et / ou une dépression à mon âge.

 

Les jeunes de mon âge voulaient sortir alors que je voulais rentrer chez moi, retrouver la sécurité de ma maison pour sortir de l’angoisse constante des moqueries…

Je n’arrivais pas à me projeter dans le futur et ce n’est pas les paquets de biscuits que je planquais à ma famille qui allaient me donner une réponse.

 

J’ai fini par être hospitalisée et me retrouver entourée d’adolescents ayant fait des Tentatives de Suicide. Et cela m’a permis quelques moments d’apaisement. Cette fois-ci les autres étaient comme moi en souffrance. On se comprenait. On parlait la même langue. Je n’avais donc plus l’appréhension du regard de l’autre et pendant quelques semaines je n’ai pas eu à culpabiliser de qui j’étais…

 

J’ai la chance de pouvoir dire que j’ai été et que je suis toujours aimé par mes proches, mais ce n’était pas suffisant.

Je ne m’aimais pas moi-même…

Je ne me connaissais pas…

Je ne m’acceptais pas…

 

Alors la nourriture a été mon refuse, mon exutoire et en même temps ma punition. En effet, je me punissais d’être moi en me maltraitant : culpabilité et kilos de mal-être…

Et en parallèle, je n’avais pas conscience de tout cela. Je ne pouvais donc pas en sortir à ce moment-là. Je n’avais ni la vision, ni l’outillage pour…

 

La vie a permis à mon « je suis » d’évoluer. A travers encore d’autres épreuves de vie qui m’ont ramené vers la nourriture comme vous le découvrirez dans les prochains articles mais également, en parallèle, grâce à de belles prise de conscience et des enseignements libérateurs. Il a fallu que je sorte de mon effet tunnel, en prenant du recul pour enfin changer de perspectives sur moi et sur la vie…

 

Et si toi aussi tu changeais le cap de ton « je suis », cela donnerait quoi ?

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"
La nourriture réconfort

La nourriture réconfort

.Dans le tourbillon des exigences quotidiennes et des défis constants, la nourriture réconfort peut sembler être une bouée de sauvetage, un refuge sûr dans une mer de stress. Cependant, ce réconfort est vite chahuté par les tumultes de la vie. Rapidement, pour retrouver le même apaisement, il faut davantage de nourriture réconfort…jusqu’à plonger dans l’addiction alimentaire.

 

Qu’est-ce que la nourriture réconfort ?

 

La nourriture réconfort est bien plus que de simples calories ingérées pour combler une faim physique. Elle est chargée de souvenirs, d’émotions et de sentiments. C’est ce plat que votre grand-mère vous préparait quand vous étiez malade, ou cette pâtisserie qui vous rappelle des moments chaleureux en famille. La nourriture réconfort a le pouvoir de nous ramener à des moments de bonheur et de sécurité. Elle peut même avoir des effets positifs sur notre bien-être mental, en nous procurant une sensation de calme et de contentement.

 

Quel type d’aliment fonctionne dans la nourriture réconfort ?

La nourriture réconfort varie d’une personne à l’autre en fonction de leurs préférences personnelles, de leurs souvenirs et de leur culture. Cependant, il existe quelques types d’aliments qui sont couramment associés à la nourriture réconfort en raison de leur capacité à procurer un sentiment de bien-être et de satisfaction. Voici quelques exemples :

  • Aliments riches en glucides : Les aliments riches en glucides, tels que les pâtes, le riz, les pommes de terre et le pain, sont souvent considérés comme réconfortants en raison de leur capacité à augmenter les niveaux de sérotonine dans le cerveau. Ils permettent donc d’améliorer l’humeur et procurer une sensation de calme et de satisfaction.
  • Aliments riches en matières grasses : Les aliments riches en matières grasses, comme le fromage, le beurre et les plats cuisinés à l’huile, sont souvent associés à la nourriture réconfortante en raison de leur texture riche et crémeuse. Ils peuvent procurer un sentiment de satisfaction et de plénitude.
  • Aliments sucrés : Les aliments sucrés, tels que le chocolat, les biscuits, les gâteaux et les glaces, sont souvent recherchés pour leur capacité à stimuler la libération de dopamine dans le cerveau. Ils vont procurer une sensation de plaisir et de récompense.
  • Aliments chauds : Les aliments chauds, comme les soupes, les ragoûts et les plats mijotés, sont souvent considérés comme réconfortants en raison de leur capacité à réchauffer le corps et à procurer une sensation de chaleur et de bien-être.
  • Aliments souvenirs : Pour beaucoup de gens, la nourriture réconfort est étroitement liée à des plats traditionnels de leur culture ou de leur enfance. Ces plats peuvent évoquer des souvenirs chaleureux et familiers, ce qui les rend particulièrement réconfortants.

 

Quels sont les avantages de la nourriture réconfort ?

  • Soutien émotionnel : La nourriture réconfort peut fournir un soutien émotionnel en aidant à faire face au stress, à l’anxiété ou aux émotions difficiles. Elle peut agir comme un câlin dans les moments de détresse, nous procurant un sentiment de calme et de bien-être.
  • Création de liens sociaux : Partager un repas réconfortant avec des proches peut renforcer les liens sociaux et favoriser un sentiment de connexion et d’appartenance.
  • Plaisir sensoriel : Les aliments réconfortants sont souvent associés à des sensations agréables et familières, ce qui peut procurer un plaisir sensoriel et un sentiment de satisfaction.
  • Amélioration de l’humeur : Certains aliments réconfortants, comme le chocolat, sont connus pour leurs effets positifs sur l’humeur en raison de leur capacité à stimuler la production de sérotonine, l’hormone du bonheur.

 

Quels sont les inconvénients de la nourriture réconfort ?

  • Risque d’addiction alimentaire : L’utilisation excessive de la nourriture réconfort comme moyen de faire face aux émotions peut entraîner une dépendance malsaine à celle-ci, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur notre santé physique et mentale. L’addiction alimentaire se manifeste de différentes manières, que ce soit par des fringales incontrôlables, des compulsions alimentaires ou des comportements restrictifs excessifs.
  • Impact sur la santé : Les aliments réconfortants sont souvent riches en calories, en matières grasses et en sucre, ce qui peut contribuer à un gain de poids excessif, à des problèmes de santé comme le diabète et les maladies cardiaques, ainsi qu’à des troubles alimentaires.
  • Culpabilité et honte : La consommation excessive de nourriture réconfortante peut être accompagnée de sentiments de culpabilité, de honte ou de remords, ce qui peut aggraver les problèmes émotionnels et contribuer à un cycle de comportements alimentaires malsains.
  • Dépendance émotionnelle : Utiliser trop souvent la nourriture réconfortante pour faire face aux émotions peut entraîner une dépendance émotionnelle malsaine à la nourriture, rendant difficile le développement de mécanismes de gestion des émotions. Ces dernières ne sont plus écoutées mais au contraire fui

 

Comment trouver l’équilibre ?

 

Trouver un équilibre sain dans notre relation avec la nourriture réconfort est essentiel pour notre bien-être global. Cela commence par une prise de conscience de nos habitudes alimentaires et de nos émotions associées à la nourriture. Prendre le temps de réfléchir à nos motivations derrière nos choix alimentaires peut nous aider à mieux comprendre nos besoins émotionnels et à trouver des moyens plus sains de les satisfaire.

 

Il est également important de diversifier nos sources de réconfort. Trouver des activités et des pratiques qui nous apportent du bien-être sans recourir à la nourriture peut nous aider à élargir notre palette d’outils pour faire face au stress et aux émotions difficiles. Cela peut inclure des activités telles que la méditation, le yoga, le dessin, la lecture ou tout autre passe-temps qui nous apporte de la joie et de la détente.

 

En conclusion :

 

La nourriture réconfort peut être un élément précieux de notre bien-être ponctuellement et avec parcimonie, elle nécessite donc une approche équilibrée et consciente. En reconnaissant les pièges potentiels de l’addiction alimentaire et en cherchant des moyens sains de cultiver le réconfort, nous pouvons nourrir notre corps et notre esprit de manière holistique, en trouvant un équilibre qui favorise la santé et l’harmonie intérieure.

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"
Mes erreurs avec la nourriture: ma dépression

Mes erreurs avec la nourriture: ma dépression

Dans l’article précédent, je parlais du lien entre la nourriture et mon éducation. Cela s’est amplifié à mon adolescence où j’ai fait une dépression provoquant quelques conséquences :

  • J’ai pris des antidépresseurs et des anxiolytiques qui m’ont fait grossir et gonfler ;
  • Je me sentais tellement triste, sans connaitre l’origine de ce mal-être profond, que je fuyais encore plus mes émotions ;
  • J’ai enchainé des rendez-vous de santé dont certains étaient culpabilisant sur mon poids ;
  • J’ai commencé mes premiers régimes ;
  • J’ai eu des troubles du sommeil, ce qui me donner davantage de fringale ;
  • Mon mal-être m’a isolé des autres et mon surpoids a provoqué des moqueries et des coups parfois…

 

Une dépression peut couper l’appétit de certaines personnes et amener à d’autres troubles alimentaires mais me concernant, cela a suivi ma lignée de manger pour me remplir et m’anesthésier.

 

Manger en me remplissant au maximum, grignoter, et me tourner vers de la nourriture réconfort ont forcément eu pour conséquence la prise de poids…mais pas uniquement.

 

En plus d’une détresse mal gérée, cela a provoqué des blocages émotionnels, une véritable coupure avec mon corps, une mauvaise image de moi et une totale impossibilité de me projeter dans l’avenir…

 

Bref tout ce qu’il faut pour continuer à « m’échapper » dans la nourriture et ainsi ancrer davantage mon addiction alimentaire…

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"
Comment l’addiction alimentaire se manifeste dans le quotidien ?

Comment l’addiction alimentaire se manifeste dans le quotidien ?

Manger est un besoin nécessaire pour vivre et avoir de l’énergie mais dans le quotidien, le plaisir des sens peut se transformer en lutte chez certaines personnes, jusqu’à devenir une addiction alimentaire. Cela implique qu’en plus d’une surconsommation occasionnelle, se manifeste une compulsion pouvant devenir récurrente avec des conséquences sur le plan physique et sur le plan mental.

 

Qu’est-ce que l’Addiction Alimentaire ?

 

L’addiction alimentaire, également connue sous le nom de trouble de l’alimentation compulsive, est caractérisée par une relation perturbée avec la nourriture, souvent marquée par une consommation excessive, irrésistible et compulsive, même en l’absence de faim réelle. Cette condition va au-delà de la simple gourmandise et peut être comparée à d’autres dépendances, comme celles liées à la drogue ou à l’alcool.

 

Quelles sont ses manifestations dans la vie quotidienne ?

 

  • Compulsion et Perte de Contrôle

 

Les personnes souffrant d’addiction alimentaire éprouvent souvent un sentiment de compulsion intense envers certains types d’aliments. Cette compulsion (qui se définie par une impulsion soudaine à absorber un aliment donné en dehors des heures habituelles des repas, souvent en dehors de toute nécessité métabolique et de la sensation de faim qui en découle)  est accompagnée d’une perte de contrôle, où la personne ne peut s’arrêter de manger même si elle reconnaît les conséquences négatives.

 

  • Préoccupation excessive à l’égard de la nourriture

 

Les pensées constantes concernant la nourriture, le poids, et l’apparence physique sont des signes courants d’addiction alimentaire. Cela peut entraîner une préoccupation excessive à l’égard des régimes alimentaires, du comptage des calories, et de la recherche continue de nouveaux régimes.

 

  • L’isolement social

 

L’addiction alimentaire peut entraîner un isolement social, car les personnes touchées peuvent éviter les situations sociales impliquant de la nourriture. Elles peuvent ressentir de la honte ou de la culpabilité par rapport à leurs habitudes alimentaires et préférer se retirer plutôt que de faire face au jugement des autres.

 

  • Variations de poids

 

Les fluctuations de poids sont fréquentes chez les personnes atteintes d’addiction alimentaire. Cela peut inclure des phases de suralimentation suivies de régimes stricts, créant un cycle dangereux pour la santé physique.

 

  • Impact sur la santé mentale

 

L’addiction alimentaire est souvent associée à des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et la faible estime de soi. Les personnes touchées utilisent parfois la nourriture comme un moyen de faire face aux émotions difficiles, créant ainsi une boucle destructive.

 

  • Traitement et aide

 

Heureusement, il existe des moyens de traiter l’addiction alimentaire. Différentes thérapies existent qui, assemblées, permettent une prise en charge globale comme je l’indique dans mon précédent article sur les différentes approches thérapeutiques pour sortir de l’addiction Alimentaire ».

 

En conclusion

L’addiction alimentaire est un défi sérieux qui peut avoir des conséquences profondes sur la vie quotidienne. Il est important de reconnaître les signes précoces, de rechercher un soutien professionnel et d’adopter une approche holistique pour retrouver une relation équilibrée avec la nourriture grâce à une relation équilibrée avec soi-même.

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"
Mes principales erreurs avec la nourriture qui ont amplifié mon addiction : L’éducation

Mes principales erreurs avec la nourriture qui ont amplifié mon addiction : L’éducation

Je remplacerai le mot « erreur » par phase car je faisais tout simplement ce que je pouvais, comme je le pouvais.

Pendant 25 ans, j’ai eu le temps de passer par différents relationnels concernant la nourriture et, n’étant pas encore morte, ce n’est pas fini.

Certains modes de fonctionnement ont amplifié mon addiction alimentaire au fur et à mesure, pour, par la suite, que tout se mélange et s’amplifie d’où l’importance d’une prise en charge globale.

Premier décryptage avec l’éducation :

 

Du côté maternel

 

Chez mes grands-parents maternels, le repas était fait maison avec principalement des produits du jardin. Chaque jour des pommes de terre avec de la salade l’été ou des haricots en bocaux par exemple, des œufs venant de voisins et de la viande du boucher livré chaque semaine à domicile. Si ma grand-mère ne lésinait pas sur le beurre, cela restait équilibré.

Au-delà du quotidien, il existe aussi une certaine énergie en lien avec la nourriture et là-bas, un bon repas en famille était un moyen de te remercier pour ton aide.

J’ai donc lié repas et récompense.

 

Du côté paternel

 

Mes parents ont divorcé lorsque j’étais enfant et, au début nous allions chez mon père, classiquement, un weekend sur deux.

Je ne sais pas s’il ne cuisinait jamais ou si c’était par praticité mais nous ne mangions que des produits à emporter : pizza, poulet-rôti, fastfood…

Une dynamique plutôt « grasse », avec des sucres cachés et de la sauce tomate pour jouer le rôle de légumes.

 

Quelques temps, pour diverses raisons, nous n’avons plus vu mon père ce qui a donné lieu à des blessures de rejet puis d’abandon.

Inconsciemment, j’ai essayé de diminuer ma souffrance et de remplir un vide par de la nourriture.

 

 

Et voilà la dynamique que j’ai suivi pendant de très nombreuses années, ignorante du fonctionnement émotionnel et de l’égo dans ce cadre-là :

Lorsque j’étais mal, je mangeais…

Lorsque je voulais me changer les idées, je mangeais…

Lorsque je voulais me récompenser, je mangeais…

 

Et bien-sûr, il n’est pas question de nourriture saine dans la plupart de ces cas-là mais bien d’une recherche de plaisir ou de réconfort passant par du gras ou du sucré.

 

Conclusion

Cela peut paraitre évident de l’extérieur mais au fur et à mesure de mon décorticage, des liens se sont faits, montrant l’enchevêtrement dans lequel je me trouvais comme beaucoup d’autre personne, mais cela est une autre histoire…

 

PS : Dans tous mes articles de types « témoignages », il n’est pas question de « Bien ou de mal » ou d’accusation pour rechercher des coupables extérieurs, mais plutôt de comprendre les liens et les mécanismes du corps, de l’inconscient, de l’émotionnel et de l’esprit afin de prendre de la hauteur et de voir comment cela peut se transférer dans d’autres activités ou problématique…

 

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"