Quelles sont les approches thérapeutiques pour sortir de l’Addiction Alimentaire ?

Quelles sont les approches thérapeutiques pour sortir de l’Addiction Alimentaire ?

Imaginez-vous pris au piège dans un festin perpétuel où les assiettes débordent d’émotions complexes, de tentations irrésistibles et de conflits intérieurs. Ce qui commence comme des moments d’exception se transforment vite en lutte. Comme rien n’est figé, il n’est jamais trop tard pour enclencher un changement. Voilà donc les différentes approches thérapeutiques que j’ai testées et qui combinées, permettent une prise en charge globale.

 

Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC): prendre conscience

 

La TCC permet de reconnaître ces pensées négatives, comprendre les déclencheurs et développer des stratégies pour changer ces habitudes.  Le changement nécessite d’être en conscience de son mode de fonctionnement actuel. Cela implique de s’observer pour faire un bilan après quelques jours ou quelques semaines et ainsi partir sur une base claire.

 

Thérapie Dialectique Comportementale (TDC): s’apaiser

 

La TDC aide à explorer les liens entre les émotions, les traumatismes et les comportements alimentaires. Apprendre à gérer ses émotions pour ne plus compenser par la nourriture est essentiel dans le processus de réconciliation. Son but étant d’aller vers l’acceptation de soi tout en mettant en place des changements.

 

Thérapie de Groupe : ensemble on est plus fort

 

Se sentir soutenu, compris, et comprendre que nous ne sommes pas seuls(es) à vivre cela. Les thérapies de groupe ou les cercles de paroles offrent un espace où partager ses luttes, ses doutes, ses questionnements, ses victoires…. dans la bienveillance, sans la peur du jugement et du rejet. Parfois, des liens se développent en dehors du groupe permettant de s’entraider dans le quotidien.  Le parcours de chacun peut inspirer et motiver les autres donc chacun apporte et reçoit.

 

La pleine conscience : ici et maintenant

 

Apprendre à être et rester présent dans ce que nous vivons, permet de reconnaitre ses émotions, ses pulsions et ses comportements pour ainsi agir différemment. En parallèle, cela offre des pauses mentales permettant de ne pas agir en mode automatique.

 

Approche Nutritionnelle, Diététique et sportive : trouver l’Équilibre

 

Bien manger implique de comprendre l’enjeu de l’alimentation, de connaitre ses besoins et d’y répondre. Un pas à la fois, de nouvelles habitudes peuvent se mettre en place et en ajoutant de l’activité physique en parallèle, un équilibre se crée pour une harmonie entre le corps et l’esprit.

 

En conclusion

Il existe d’autres approches certaines efficaces pour les addictions alimentaires. Je ne parle ici que de ce que j’ai testé et validé. A l’intérieure de chacune, plusieurs techniques peuvent être appliquée donc n’oubliez pas de suivre vos ressentis.

Ces multiples approches permettent à chacun de commencer par la porte qui est plus simple d’ouvrir pour lui, à ce moment-là. Cet élan amènera ensuite vers les autres thérapies possibles créant de nouvelles habitudes, des prises de conscience et une nouvelle relation avec soi conduisant à une nouvelle relation à la nourriture. Mais cela n’est possible qu’avec une implication totale de chacun d’où l’importance de ne pas forcer quelqu’un à aller en thérapie.

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Le relationnel avec la nourriture : pas simple tout ça…

Le relationnel avec la nourriture : pas simple tout ça…

Il y a des jours où la faim n’est pas simplement physique, mais une pulsion puissante prenant le dessus sur chacune de mes pensées provoquant une véritable lutte interne… Bienvenue dans le monde de l’addiction à la nourriture où chaque bouchée peut être un réconfort, une satisfaction, un désir mais également un conflit intérieur, une chaine donnant l’impression de ne rien contrôler.

 

25 ans :

Après 25 ans de montagnes russes et une nouvelle relation avec la vie, je pose un autre regard sur mon passé conflictuel avec la nourriture à travers le sucre, les grignotages et des phases d’hyperphagie.

Aujourd’hui, je ne vous dirai pas que tout est réglé. J’ai pu le croire à certains moments de ma vie comme c’était le cas depuis quelques mois voire quelques années mais des épreuves de vie m’ont fait replonger dans mes mauvaises habitudes.

 Faible, manquant de volonté, pas à la hauteur, nulle, dégoutante… certains de ses mots ont été prononcé par d’autre mais tous l’ont été par moi-même à un moment ou à un autre. Cela et tant d’autres sur mon corps, mes capacités…au fil des années, où mon regard était biaisé.

 

La vie :

Si dans ces moments-là, je rejetais ma vie en me rejetant moi-même, LA vie, elle, m’apporte régulièrement ce dont j’ai besoin à travers une prise de recul et un nouveau point de vue :

  • Sur les émotions, la motivation, les croyances et le changement dans ma formation de coach ;
  • Sur les traumatismes, l’inconscient, la créativité, les capacités du corps et de l’esprit, le transgénérationnel et l’énergie dans mes formations de thérapeute et d’énergéticienne ;
  • Sur la bienveillance, l’amour inconditionnel, la causalité, l’interdépendance et la compassion dans mon parcours spirituel…

 

Ces apprentissages, ces compréhensions m’ont influencé et permis de développer des moments d’apaisement soit des empreintes positives.

 

Malgré cela :

Des épreuves de vie m’ont fait retourner vers la nourriture comme moyen de réconfort. Je ne peux que constater que les vieux démons ne sont jamais loin… Du moins c’est ce que je croyais jusqu’au dernier coup dur. J’ai fonctionné comme d’habitude sur le moment mais pour la première fois, je suis sortie de ce moment difficile épuisée mais aussi son lot d’enseignement et de prise de conscience.

 

Les mois passent, je me reconstruis doucement mais reporte ce que je considère être le plus gros dossier, là où tout se mêle : le sucre, le grignotage, les émotions…où en réalité la relation à moi-même et à la vie que j’avais étiqueté comme négative aux vues des dernières années.

 

En réalité :

Je dis « en réalité » parce qu’en me penchant enfin sur ce que je mets sous le tapis depuis si longtemps, je prends conscience de mon appréhension face à ce combat.

Je prépare un plan d’action et mets au clair tout ce que j’ai appris ces 25 dernières années. Et là, de nouveau, je sens que quelque chose n’est pas fluide. Mon interprétation n’est pas juste. Je reste avec ce malaise en moi quelques jours jusqu’à ce que le brouillard s’éclaircisse : un quart de siècle de lutte, c’est peut-être suffisant dans une vie non ?

 

Et si :

Et si au lieu de m’identifier à mon passé qui n’est plus, si au lieu de laisser la peur prendre le dessus alors que je me suis relevée de tout ce que j’ai vécu jusqu’ici, si au lieu de me battre, je dépose les armes et change de regard sur tout cela…

 

Je sais désormais qu’au-delà d’un changement d’habitude et de perception, la création d’empreintes positives est nécessaire pour d’abord atténuer puis remplacer le sillon des empreintes négatives.

La nourriture a été mon moyen de survie pendant des années. Parce que si le sucre, le grignotage ou le trop plein de nourriture ne sont pas bons pour ma santé, je les ai utilisés comme bouée pour survivre.

Je n’ai pas à renier mon passé, à le juger ou à me culpabilisé, j’ai tout simplement fait du mieux que j’ai pu sur le moment.

 

Et aujourd’hui :

Je tends simplement pour autre chose : vivre.

Seul le temps me permettra de ressentir les effets de cette nouvelle vision face aux difficultés mais en attendant, je me dépose dans cette nouvelle perspective forte de ma nouvelle intention : m’essayer à plus de paix…

Et quoique cela donne, je sais que de nombreux apprentissages m’attendent au cours du chemin.

 

Qu’en penses-tu ?

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L’importance de prendre conscience

L’importance de prendre conscience

Vous arrive-t-il d’arriver chez vous et de ne pas vous rappeler la route que vous venez d’emprunter ? Vous avez conduit en mode automatique dans un état de conscience modifié comme en hypnose.

 

Si vous prenez quelques instants pour analyser votre journée, combien d’actions sont réalisées en automatique, par habitudes ?

Comme tout est lié vous retrouverez également beaucoup de pensées similaires (environ 80 % par rapport à la veille) et ces dernières vont provoquer des émotions qui influenceront le comportement.

 

Sur cette base, vous comprendrez facilement pourquoi j’invite mes clients à revenir dans l’instant présent pour ensuite prendre du recul sur les situations. En « dézoomant », la perspective change et il est possible de prendre conscience de son mode de fonctionnement, de ses mécanismes et de toutes les répercussions que cela engendre dans le quotidien.

C’est uniquement par la prise de conscience qu’il est possible ensuite de modifier les choses « en conscience » justement. Sur cette base, il est possible de changer de paradigme et de créer une nouvelle dynamique.

En image, il s’agit d’apporter une vraie grande bouffée d’oxygène à quelqu’un qui se noie. La douleur dans la poitrine s’estompe, les muscles se relâchent légèrement et la force de vie reprend de l’ampleur pour ne pas abandonner.

 

Alors une bouffée d’oxygène ne règle pas tout et ne sera pas suffisante pour désormais se sentir en paix et en harmonie, mais elle est la première dose qui apporte une nouvelle énergie pour un nouveau point de vue et une mise en mouvement avec une intention liée à la certitude « que c’est possible ».

 

La prise de conscience n’est donc pas un aboutissement mais un premier pas vers Soi. Un premier pas pour une nouvelle interprétation de sa vie et ainsi récupérer son pouvoir intérieur.

 

Il est vrai que « la prise de conscience » a le plus souvent lieu dans les moments compliqués. La souffrance finie par engendrer une pulsion de vie : « plus jamais cela ». Et pour ce faire, il est nécessaire de comprendre le comment : « comment j’en suis arrivée là pour aller vers le comment j’en sors ».

C’est dans la souffrance que les enseignements se révèlent et la motivation pour en sortir est au plus fort. Il est alors possible de se rendre compte de sa propre force. C’est d’ailleurs après les contractions qu’arrive la délivrance et le doux mélange des hormones du bien-être libéré par le cerveau lors d’un accouchement. Il en est de même dans la vie en général.

Combien de fois vous êtes-vous levé alors que vous n’en aviez pas envie ? Combien de fois avez-vous écouté quelqu’un en difficulté alors que vous étiez fatigué ? Combien de fois avez-vous continué à faire vos tâches quotidiennes avec un énorme poids sur la poitrine ? Combien de fois avez souri pour donner le change alors que votre gorge était serrée ? Combien de fois avez-vous dépassé une douleur physique pour faire ce qui doit être fait ?

De la force nous en avons tous. Et si cette énergie était utilisée autrement ? Et si au lieu des « il faut, je dois », vous retourniez vers vous pour découvrir ce que vous voulez vraiment ? Et si au lieu de se battre, vous appreniez à surfer sur la vague ?

Cela donnerait quoi à votre avis ?

 

 

Un traumatisme

Un traumatisme

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?

Un traumatisme psychologique est « une réaction émotive persistante qui fait souvent suite à un évènement extrêmement éprouvant de la vie ».

Chaque situation de vie donne une empreinte positive ou négative qui influence chaque décision prise par la suite.

Certains évènements, fort en émotions peuvent être mal enregistrés dans le cerveau (par le système limbique pour être précis) et ainsi créer un traumatisme.

 

Qu’elles sont les conséquences d’un traumatisme ?

Un traumatisme va provoquer des troubles qui peuvent s’accentuer dans le temps s’il n’y a pas de prise en charge, provoquant un stress post-traumatique.

  • Revivre l’évènement : par des cauchemars, un souvenir qui tourne en boucle ou un déclencheur rappelant au cerveau la situation d’origine….
  • Evitement de certaines situations, pensées, personnes ou lieux ;
  • Insomnie ;
  • Tensions musculaires dus à un stress constant ;
  • Difficultés de concentrations ;

De plus, une mauvaise expérience laisse une empreinte. Plus l’expérience sera difficile à vivre, plus l’empreinte sera profonde et plus elle influencera, de manière inconsciente, la moindre décision. La peur de revivre la même chose, se fera ressentir en conséquence. L’univers répondant à l’énergie envoyée, le même style d’expérience se représentera. Nous attirons, non pas ce que nous voulons, mais ce que nous vibrons….

 

Sommes-nous tous égaux face à ce phénomène ?

Non, un même évènement n’aura pas les mêmes effets chez tout le monde. Capacité de résilience, état au moment du traumatisme, expérience passé, karma, environnement…influenceront la durée et la force des troubles. Une même personne peut donc avoir deux accidents de voiture par exemple et ne pas être marqué par le premier en apparence et s’effondrer après le second.

 

Que faire lorsque l’on perd pied ?

Il existe plusieurs thérapies courtes très efficaces pour œuvrer rapidement comme par exemple l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) ou l’EFT (Emotional Freedom Technique).

Il suffit de quelques séances pour que le souvenir ne provoque plus de fortes émotions et des ressentis physiques désagréables.

 

Concernant les traumatismes dues à une expérience répétitive (relation toxique, harcèlement, agressions…), les pensées peuvent constamment continuer à être dirigé vers la personne en lien avec cela, poussant parfois la personne à retourner vers son agresseur.

Il est important de comprendre que tout est énergie. Lors de fortes émotions comme la colère, la tristesse…nous sommes en général très fatigué, comme vidé et c’est le cas, l’énergie a baissé.

Lors de confrontations, il y a une personne qui perd son énergie et se sent épuisée et l’autre qui lui prend son énergie, se sentant alors en pleine forme, avec la sensation d’être très fort…

Après l’éloignement, il est donc nécessaire d’être accompagné pour gérer le traumatisme mais également pour récupérer l’énergie pris par l’autre.

 

Et après la gestion du traumatisme ?

Par la suite, il est alors fortement conseillé de poursuivre la thérapie afin de comprendre la relation avec soi-même et ainsi de ne pas attirer de nouveau ce genre d’individu et/ou ce genre d’expérience douloureuse et traumatisante.

 

En conclusion : un traumatisme n’est pas à prendre à la légère car plus le temps passe avant sa prise en charge :

– plus il y aura des effets secondaires pouvant être responsables d’accidents à cause de l’épuisement mental et physique en découlant ;

– plus se sera une lutte intérieure où la peur prédomine ;

– plus la blessure causée sera réactivée par d’autres expériences.

En bref, prenez soin de vous et n’hésitez pas, si vous en ressentez le besoin, à vous faire aider dans ce cap de vie.

Se « sois-parfait » qui m’emprisonne

Se « sois-parfait » qui m’emprisonne

Il existe un certain nombre d’injonctions, parfois inconscientes, qui influencent nos décisions, notre comportement, notre vision des choses et donc nos interactions à la fois avec les autres et avec nous-mêmes.

Parmi les plus présentes chez moi, il y a le « sois parfait ». Je le dis encore au présent, car s’il est beaucoup moins fort, il repointe son nez de temps en temps.

Concrètement de quoi s’agit-il ?

Désirer bien faire n’est pas problématique en soi, au contraire. Mais lors du stress, cette qualité poussée à l’extrême devient contreproductive et difficile à vivre.

Issue de l’éducation et de l’interprétation des expériences de vie, le « sois parfait » peut être envers soi-même et/ou envers les autres.

Cela conduit à un comportement d’insatisfaction, de critiques…mais également, rappelons-le à des qualités comme le fait d’être réfléchi, prudent, d’aller vers l’amélioration continue…

En résumé, tout est une question d’équilibre. La partie positive de ce driver conduit la personne à chercher des solutions et la rendra extrêmement compétente dans l’organisation, la création de procédures…

Mais sa fiabilité ne l’empêchera pas en état de stress de s’autocritiquer et de bloquer sur le « comment faire » oubliant le contexte autour.

Afin d’éviter de sombrer dans la partie obscure, il est nécessaire d’intégrer que chacun peut faire des erreurs et le leitmotiv « sois comme tu es ».

Facile en théorie mais qui s’encrera au rythme de chacun si et seulement si cela commence par une intention profonde d’aller dans ce sens, vers cette libération.

Et comment cela se présente par exemple ?

Pour ma part, j’ai toujours été attirée par les activités artistiques mais en même temps j’avais cette impression que, n’ayant aucun talent, ce n’était pas pour moi.

Perdue dans le méandre des études, j’ai osé tenter un cap de sculpture sur bois juste après ma licence de psychologie.

Cela a été la première base : m’écouter et oser malgré ce monde inconnu.

Par la suite j’ai lancé ma première activité et découvert l’apprentissage par essai-erreur. Pour autant, sur les activités personnelles, je ne pouvais pas m’empêcher d’être déçu par ce que je faisais, mais j’ai persévéré.

Je ne sais pas peindre pourtant quand je m’y essayais, le plaisir se perdait avec le jugement, l’autocritique.

Mes débuts dans le développement personnel ont eu lieu au cours d’une formation pour les entrepreneurs. Je suis tombée de haut en prenant conscience de la relation que j’avais avec moi-même. Perdue dans la gestion de mes émotions, j’ai commencé a essayer de m’exprimer à coup de pinceaux. Petite victoire en laissant provisoirement de coté le résultat pour me connecter à mon évolution.

Il a fallu quelques années d’introspection, de cheminement personnel, énergétique et spirituel et quelques épreuves de vie afin de commencer à prendre conscience de l’essentiel.

Après tout cela, mon intention est simple en théorie : être en paix. Cela passe concrètement par porter un autre regard sur la vie et sur moi. M’accueillir n’est pas une évidence mais jour après jour de minuscules changements se produisent. Et c’est dans les actions que cela commence à se voir.

J’ai ressorti mes pinceaux dernièrement après presque un an afin de mettre à mon goût une boite, en remplaçant la corbeille de fruits par des symboles qui me parlent. J’en ai profité pour faire d’autres boites puis quelques jours plus tard par m’essayer à plusieurs techniques sur toile. Les deux fois, il y a eu des manqués. Et c’est là que j’ai pu constater que je commençais à voir ce qui me plaisait et comment je peux améliorer le reste, me donnant envie de réessayer au lieu de tout jeter.

Je ne dirais pas que tout est réglé mais davantage de bienveillance envers soi implique aussi de voir ces petites avancées.

Un pas après l’autre…

 

Et toi, si tu te poses un instant, quel est le dernier pas que tu as fait pour t’accueillir tel que tu es ?