Peut-on trop donner ?

Peut-on trop donner ?

 

« Mettre quelque chose en la possession de quelqu’un », voilà la définition de Donner selon le dictionnaire « Le Robert ».

 

Donner de son temps, de son énergie, de son amour ou plus factuellement donner de son argent ou ses affaires… peut-on trop en faire ?

 

Il a été scientifiquement prouvé que le don stimule des zones cérébrales intervenant dans la sensation de plaisir d’où une sensation de bien-être. Donner fait aimer sa vie et a même des conséquences positives pour le cœur.

Donner permet de trouver du sens, d’avoir la sensation de s’impliquer en étant vecteur de changements.

 

Bref il a de nombreux avantages à donner, peut-on trop en faire ?

 

En fait, cela dépend de ton intention de départ.

 

Si tu donnes en attendant un retour : une attention, de l’amour, de la reconnaissance, une validité…alors oui tu vas trop donner dans l’espoir, inconscient, que l’extérieure réponde à ton besoin.

Personne ne pourra te donner tout ce que tu espères et c’est sur cette base que se créé des relations de dépendances et/ou une pression sur l’entourage qui voudra aider. Cela fera porter à ces derniers, une responsabilité qui n’est pas la leur mais la tienne.

 

En prenant ta responsabilité, c’est-à-dire en reprenant ton pouvoir intérieur, tu pourras répondre à tes propres besoins. Dans ce cas, tu ne chercheras à donner pour recevoir et combler un manque.

 

A ce moment-là, tu donneras parce que tu as envie de contribuer, d’apporter.

 

Dans ce cadre-là, il n’y aura pas d’attente de retour, ni même d’un merci. Parce que l’élan de faire un don est le plus et la récompense se fera par ton ressenti et les apports cités au début de cet article.

Il ne sera pas possible de trop donner car tu auras d’abord répondu à tes besoins, tu auras appris à t’écouter et tu donneras à hauteur de ce que tu peux, de ce qui fait sens pour toi, de ce qui est juste pour toi et pour les autres.

 

A la question : peut-on trop donner ? Les deux réponses sont donc valables selon ton intention.

 

Et toi qu’attends-tu quand tu donnes ?

 

 

Obésité: ma relation avec les hommes

Obésité: ma relation avec les hommes

Bonjour, je suis Nathalie et comme le nom de cette chronique l’indique, je suis une ancienne obèse. Je vais vous raconter mon parcours parce que nos histoires de vie ont beau être différentes, nos processus restent les mêmes…

 

Ma relation avec les hommes

 

Dans le dernier article, je vous résumais brièvement comment j’en étais arrivée là. Je vais désormais entrer un peu plus dans le détail de certaines problématiques, sachant que là encore il s’agit de mon interprétation personnelle de la situation.

 

A quel âge avez-vous vécu votre première histoire ?

 

L’âge moyen du premier baiser en France est 13 – 14 ans. Cela a eu lieu un peu plus tard me concernant.

 

Au collège, moment des premiers flirts, mes meilleures amies, danseuses, jolies avaient des prétendants. A côté, en surpoids (oui parce qu’avant l’obésité il y a plusieurs stades…) avec des vêtements ne me mettant pas en valeur, j’étais d’office la bonne copine qu’on approchait pour en apprendre davantage sur mes amies.

 

Petit aparté : ce stratagème ne fonctionne pas, la bonne copine ne dit que ce qui a été prévue par le groupe.

 

Il y a 20 ans, les magazines, les publicités et les séries (je suis de la génération sitcom du club Dorothée) mettaient déjà en avant la minceur comme une norme.

A l’adolescence, il n’y a pas de nuance de gris, uniquement du blanc et du noir. Le moindre détail devient d’une importance cruciale dans la vie. Et faire partie d’un groupe, être intégré est essentiel à cet âge.

 

Les garçons veulent entrer dans le moule et sortir avec des filles minces. Inconsciemment, je trouvais cela normal et me comportais naturellement comme la super copine.

Voilà pourquoi mes premiers émois, sourires complices, bisous en cachette ont été vécus par transfert, à travers mes amies (cela m’a permis de commencer à développer mes qualités d’écoute). 

 

Le collège ne dure que 4 ans. Ce n’est rien dans une vie. Mais lorsque l’on se sent différente, jugée, moquée… Chaque journée de cours semble interminable.

 

Le lycée est un autre monde, plus grand, avec des adolescents plus âgés donc plus réfléchis en théorie.

Mon poids était plus important, ma confiance en moi au plus bas et la relation avec moi-même était compliquée.

Je me positionnais naturellement comme la bonne copine, comme avant. Les habitudes ne s’efface pas comme cela, que cela concerne le comportement ou les pensées et donc lorsqu’on s’intéressait à moi, je ne comprenais pas pourquoi.

 

Comment pourrait-on m’aimer alors que moi je ne me supportais pas ?

 

Les études vont pratiquement toutes dans le même sens : l’obésité est repoussante. De plus, les adolescents, sensibles au regard des autres,  influencés par les médias, voient dans le poids un sujet de préoccupation physique majeur. Plus d’1 adolescent sur 2 (55%) affirment ainsi qu’être mince est essentiel pour eux (Ipsos santé).

 

Ma question était donc dure mais je me la suis posée pendant des années. Comment je pouvais démarrer une relation avec ce ressenti ?

Je n’avais pas les mots à l’époque pour exprimer mon mal-être, c’était visible autrement : le cercle vicieux de la nourriture, l’isolement,  les vêtements amples et noirs…

 

J’avais créé ma propre dualité avec l’envie d’être amoureuse et aimé en retour…mais en parallèle, j’étais mon propre bourreau, responsable de ce manque que je créais moi-même.

 

Parce que oui, « une grosse » n’est pas « la fille » avec qui on veut être vu au lycée même si tous les hommes ne sont pas à mettre dans le même panier.

Cette période de transition vers la vie d’adulte est déstabilisante pour beaucoup, on se cherche et il est facile de croire qu’il n’y a pas d’issue, que c’est comme ça et pas autrement.

 

Je me disais que tout serait plus simple si j’étais intéressée par les femmes, j’avais plein d’amies super sympas et elles je les laissais entrer dans ma vie… mais voilà, nous ne choisissons pas notre attirance. Et surtout, avec des « si » nous refaisons le monde alors que tout part de nous.

 

Je me suis rendue compte il y a peu, en retombant sur des poèmes de l’époque, que j’attendais qu’un homme vienne par son amour me sauver, me rendre heureuse, me permettre de m’aimer et de m’accepter comme je suis…

Je mettais toutes mes attentes dans « mon sauveur », celui qui m’aimerait et saurait m’approcher malgré mon bouclier…

 

Avec un tel mode de pensées, un manque d’amour pour moi, des complexes sur mon physique et mon manque d’expérience, je suis restée célibataire et meurtrie par cela.

 

Que se passe-t-il lorsque vous mélangez tous ces ingrédients ?

 

Cela s’est traduit par un premier petit ami qui ne répondait à aucune de mes attentes et envies, il était loin le prince charmant sur son grand cheval blanc… Une relation de quelques mois, en mode sauveuse… à me perdre et ne pas du tout vivre l’idylle que je m’imaginais petite fille, comme beaucoup de mes amies qui n’avaient pas de problème de poids.

 

Ce vécu provoque 3 choses :

  • Je fais attention à ce que je lis à ma nièce de 6 ans pour ne pas lui ancrer qu’un beau prince charmant va venir la sauver et qu’ensuite elle sera heureuse grâce à lui…
  • Je conseille à toutes femmes de d’abord commencer à s’aimer Soi avant de chercher une moitié ;
  • Je laisse toujours peu d’hommes entrer dans ma sphère intime, que ce soit amoureuse ou amicale, mais désormais je les choisie mieux.

 

 

 

Aujourd’hui, je me rends compte que les difficultés de l’époque sont loin et que cela ne m’a pas empêché de me construire.

Les empreintes négatives s’effacent au profit du positif que je mets dans ma vie. Si à l’époque, on m’avait dit ce que je deviendrai, je ne l’aurai pas cru. J’étais trop ancrée dans mes souffrances. Mais j’aurai peut-être aimé qu’une adulte vienne partager sa vulnérabilité, son vécu et son évolution pour entrevoir un rayon de soleil.

 

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Motivations pour devenir thérapeute

Motivations pour devenir thérapeute

En 2020, je débutais une formation pour devenir thérapeute. Notre enseignant nous a demandé une dissertation sur notre motivation à pratiquer ce métier.

Voilà ma réponse de l’époque.

Le mot thérapeute vient du grec ancien « therapeutés » signifiant « celui qui prend soin de quelqu’un ».

Parmi mes prises de conscience de ces derniers mois, il y a notamment le fait que je ne contrôle rien et que je me trouve là où je dois me trouver.

Partant de ce postulat, il m’est difficile de dire aujourd’hui que je veux exercer le métier de thérapeute. Je ne sais pas ce que cette formation va engendrer comme changement, ni où j’en saurais dans un an et encore moins si je serai enthousiasmée par ce métier que je connais uniquement dans la théorie. Ma motivation actuelle est le fruit de mon imagination. Au-delà des connaissances que nous allons acquérir dans cette formation, il va me falloir de l’expérience avant de dire « je veux devenir » et peut-être que je ne le dirai jamais mais exercerai.

Dans tous les cas, thérapeute ou non, j’ai vraiment envie d’aider et d’apporter, du mieux que je peux aux autres. La forme que cela prendra ? Seul l’avenir nous le dira.

Dois-je avoir souffert pour devenir thérapeute ou est-ce pour sortir de la souffrance que j’aimerai devenir thérapeute ?

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir tout vécu pour pouvoir aider les autres, par contre, il est indispensable, pour vraiment aider, d’avoir travaillé sur ses propres souffrances afin de pouvoir guider l’autre en restant neutre, connecté à la personne et non à notre histoire. Il est impératif également d’avoir développé des qualités essentielles à ce métier : la validation de la personne, le non jugement, la bienveillance…

La vie a joué son rôle apportant ses moments de joie, en majorité circonstancielle, et des périodes plus difficiles qui furent pour moi de vraies souffrances dans mon interprétation de la réalité. L’ignorance est le mot adéquat, que ce soit face à mes illusions mais surtout à la durée de ce ressenti.  De ce que le monde médical appelle une dépression à 14 ans à une obésité morbide, j’ai été malveillante envers mon corps et avec mon esprit pendant des années et encore aujourd’hui parfois. Et ce n’était que la partie visible de l’iceberg. La partie immergée a encore des parties inconnues, même pour moi. Je verrai ce que la partie introspection de la formation fera ressortir.

En attendant je suis consciente des empreintes invisibles qui m’ont façonnées au fil du temps : profond sentiment de solitude, manque d’amour, manque de considération pour moi-même. J’ai fait partie de ses ados qui attendent l’amour comme un sauveur : « on va m’aimer et tout ira mieux, j’en vaudrais la peine »… 

Des années à changer de masques pour donner l’impression que tout va bien, même à moi-même ; à m’adapter aux autres pour essayer de me persuader que j’ai ma place dans cette société que je ne comprends pas, que j’ai de la valeur et que demain sera différent…

Une routine s’était installée. Ma vie était une pièce de théâtre et je changeais de rôle tellement souvent que je ne savais pas répondre à des leitmotiv : « qu’est-ce que je veux ? Qui suis-je ? A quoi je sers ? ».

Médicalement mon cœur battait, j’avais une activité cérébrale donc j’étais en vie. Mais  intérieurement, psychologiquement, ce n’était pas ce que je ressentais. J’avais l’impression qu’autour de moi tout le monde s’était trouvé et construisais sa vie alors que j’étais à contre-courant.

Cette sensation de ne pas être d’un grand intérêt m’a permis de développer certaines qualités d’observation et d’écoute en premier lieu et cela a donné naissance à une profonde envie d’aider les autres.

L’intention était là mais qu’en était-il de mes motivations?

M’occuper des autres me permettait de me sentir utile. J’avais l’impression que ce que j’avais vécu servait finalement à d’autres personnes. Je me sentais accueilli par les gens en difficulté qui appréciaient qu’on les écoute. Cela me permettait de remplir un vide, de me détourner de moi, de mes soucis. Je n’avais pas à me poser la question pour savoir ce que je voulais ou quels changements appliquer. J’étais occupée à aider les autres donc je n’avais pas besoin de penser à moi, d’analyser ce que je vivais. Inconsciemment, j’essayais de me soigner moi-même et j’apportais aux autres ce que j’aurais voulu avoir pour moi. Je vivais ma vie par projection à travers celle des autres ou dans mon imagination, là où tout était possible et où tout se passait bien.

A partir de là, je nourrissais ma souffrance dans l’ignorance des mécanismes de l’esprit.

La vie m’a amené à découvrir les neurosciences. Comprendre le cerveau pour aller mieux, voilà ce que je voulais apprendre et rajouter à mes bagages. 

Mon cousin m’a alors parlé de David Lefrançois et en allant sur sa chaîne Youtube je suis tombée en plein lancement de la NeuroBusiness School. Mon évolution personnelle à travers le coaching offert m’a donné envie de faire la même chose pour aider les gens. Donc direction l’Institut des neurosciences appliquées, l’école de David Lefrançois, où pendant 6 mois, j’ai appris les techniques de coaching personnel et professionnel spécialisées en neurosciences motivationnelles. J’en suis sortie avec une mention, une panoplie d’outils, des envies plein la tête mais pas pour autant de perspectives d’avenir.  

Un parcours introspectif m’a permis, d’avancer sur beaucoup de choses, de lâcher énormément de mes peurs et de mes doutes. Je vois désormais la vie autrement et j’ai pu expérimenter la foi et l’enthousiasme.

Malgré ces avancées, quand tu m’as parlé de la formation de thérapeute, je n’ai pas adhéré tout de suite. Mon choix de travailler avec des entrepreneurs sur la performance (bien que je n’aime pas ce mot) était délibéré. J’avais conscience que je fuyais la souffrance. J’étais une éponge beaucoup trop sensible pour cela.

« Tu es une personne de cœur, tu n’as pas le choix » m’as-tu dit en riant.   

Il m’a fallu plusieurs semaines pour arriver à m’imaginer dans cette posture. Cela a eu lieu pendant que je marchais, en pensant à ma tante en difficulté depuis des années. Je me suis visualisée en train de l’aider sans rentrer dans son histoire personnelle comme tu le proposes. Je n’avais pas à me confronter au quotidien des personnes et à leurs souffrances.

Mon « oui » a tout de même été timide. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir des appréhensions sur mes compétences, je me confrontais à mes peurs et à mes limitations. Mes difficultés à lâcher-prise se font ressentir sur ce plan-là. 

J’ai, à plusieurs reprises, imaginé un cabinet dans un futur chez moi.

Ce que j’y fais change tout le temps en fonction de mon parcours et de mon processus personnel. Alors oui en ce moment, il m’arrive de me visualiser en thérapeute faisant en parallèle de l’énergétique pour pouvoir travailler sur les personnes en profondeur sur différents plans. Je visualise même le cocooning des lieux, les touches de couleurs, la luminosité chaleureuse…

J’ai encore beaucoup de capacités à développer, notamment pour me connecter à l’autre et sortir de mes peurs de mal faire.  

Je vais donc opter pour l’option « pas d’objectif » comme je l’ai fait lors de mon opération de l’obésité. Je voulais laisser mon corps faire sans me mettre la pression, là je vais laisser mon esprit faire de la même manière, du moins jusqu’à ce que cela s’éclaircisse, que mes capacités se révèlent.

Je dois être au clair avec moi-même et là j’ai encore des contractions. Autant les vivre maintenant pour débloquer quelques portes et pouvoir apporter davantage à mes clients plus tard.

Je suis mon propre obstacle encore j’en conviens. Les choses se mettent en place doucement et mon discours intérieur change aussi tout comme ma vision sur la vie.

Dans tous les cas, je ne compte pas chercher à devenir mais plutôt essayer d’Être.

Je suis ce que je suis ici et maintenant et c’est parfait comme ça.

Obésité: comment j’en suis arrivée là ?

Obésité: comment j’en suis arrivée là ?

Bonjour, je suis Nathalie et comme le nom de cette chronique l’indique, je suis une ancienne obèse. Je vais vous raconter mon parcours parce que nos histoires de vie ont beau être différentes, nos processus sont les mêmes…

 

 

Comment j’en suis arrivée là ?

 

Déjà pour commencer, il peut être pertinent que je vous dise où j’en étais…en 2016, au plus haut de mon poids, je pesais 131 kilos pour 1m64, soit une taille 52.

 

Ensuite, le premier constat est que j’en suis arrivée là en mangeant. Alors oui j’ai aussi une maladie de la thyroïde qui peut jouer sur le poids et mon appétit mais pour le coup, ma vraie problématique est la gestion de la nourriture, ou si je veux être précise, la gestion de mes émotions à travers la nourriture.

 

Ceci est accentué par les addictifs des produits transformés et leurs fonctionnements sur le cerveau, soit comment en mangeant nous devenons accros mais nous verrons cela dans un autre article.

 

 

Je vais commencer par vous parler de mon mode de fonctionnement de l’époque, qui se manifeste de temps en temps aujourd’hui mais là encore j’y reviendrai.

 

Pour fêter quelque chose : je mange

Je passe un bon moment : je mange

Je suis triste : je mange

Je me sens seule : je mange

Je m’inquiète : je mange

….

 

Bref pour résumé, la nourriture se trouvait partout dans ma vie quelque soit l’émotion que je ressentais.

 

Le second constat :

Je mangeais beaucoup de « saloperies », je me servais de assiettes disons copieuses (j’impressionnais mes collègues qui étaient des gars de terrain donc avec un bon coup de fourchette) et je grignotais : le trio gagnant pour entrer dans le cercle de moins en moins fermé de l’obésité

 

Aujourd’hui je peux vous dire, après des années d’expériences, qu’essayer de remplir un vide par la nourriture ne fonctionne pas, j’ai juste pris du poids et maltraité mon corps.

 

Mais à l’époque, je cherchais juste à m’anesthésier comme d’autres personnes peuvent le faire à travers d’autres addictions.

La nourriture pour moi était un besoin, une envie, un pansement, un réconfort, un partenaire, un plaisir, une fuite…et inconsciemment une autodestruction.

 

Pourquoi autant de malveillance envers moi ?

 

Je ne m’aimais pas, je ne m’acceptais pas, je ne me choisissais pas…et je me fuyais en faisant tout pour aider les autres. Cela partait d’un bon sentiment bien sûr et j’ai pu aider quelque personne mais inconsciemment je voulais être aimé, validé et savoir que je méritais mieux…

 

Il m’a fallu des années, toutes sortes de tentatives avec les échecs qui vont avec, pour prendre conscience de cela et comprendre qu’essayer de combler ne sert à rien.

Il est de ma responsabilité de découvrir ce qu’il me faut et de développer de la bienveillance envers moi afin de pouvoir donner et recevoir sans déséquilibre.

 

 

Lorsque j’ai commencé cet article, je n’osais pas parler de moi mais je me suis rendue compte de l’intérêt de ne pas se cacher et surtout de demander de l’aide.

 

Maintenant, je peux observer avec plus de sérénité les souffrances et les contractions que je m’infligeais depuis des années. Si ces chroniques peuvent apporter une prise de conscience en permettant de ne pas tomber aussi bas que moi ou d’en sortir plus facilement alors cette introspection publique est utile.

 

Nous sommes tous sur le même radeau donc n’hésitez pas à partager…

 

La suite de la chronique très prochainement.

 

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Pourquoi sourire?

Pourquoi sourire?

Il existe plusieurs sourires :

  • Sourire de joie 
  • Sourire de soulagement 
  • Sourire de politesse 
  • Sourire de réconfort 
  • Sourire d’amour 
  • Sourire de bienveillance 
  • Sourire de malaise 
  • Sourire de présentation 

 

Un seul geste avec plusieurs significations, un simple geste pour beaucoup d’effets…un geste qui fait du bien, voilà ce qu’est un sourire.

Des chercheurs en psychologie ont prouvé que sourire, même en se forçant, a un effet sur le cerveau. Ce dernier va automatiquement activer les processus en lien avec l’émotion du sourire et sécréter endorphine et sérotonine, les hormones du bien-être.

Pour faire simple : plus vous souriez, plus vous êtes heureux… top non ?

 

Il y a d’autres avantages à sourire régulièrement :

  • Augmentation de la concentration ;
  • Diminution du stress ;
  • Augmentation de la motivation et de la productivité ;

 

Pourquoi et comment le sourire peut-il avoir ces effets ?

 

En souriant, le cerveau s’oxygène et cela active votre système limbique. La conséquence a lieu sur la mémoire. Vous pourrez plus facilement codifier, retenir et récupérer les informations du moment.

Ecouter un sketch avant un rendez-vous important ou une formation ne serait-il pas à essayer ?

Et n’oubliez pas l’effet d’un sourire sur les autres…

Voir quelqu’un sourire donne envie de le faire en retour grâce à  nos neurones miroirs, voilà un bon échange d’énergie positive…

En vous montrant sous votre meilleur jour, vous attirez plus facilement les gens à vous et ils se sentiront plus facilement en confiance (si le sourire est sincère). Et vous paraitrez plus crédible.

Quant au niveau supérieur, le rire, il active notre cortex préfrontal. Non seulement cela permet d’avoir un autre point de vue sur notre situation, mais en plus, le rire développe notre créativité, notre persévérance, et il permet d’avoir une pensée plus organisée et flexible.

A se demander vraiment pourquoi les humoristes et les comédies ne sont pas remboursés par la sécurité sociale…

Bref, sourire est une arme fatale pour améliorer votre quotidien, votre vision de la vie, votre vie sociale, votre santé, votre humeur, votre activité…

Il y a donc beaucoup de points forts pour ce geste gratuit, simple, efficace et accessible à tous. 

De plus, le sourire est un très bon moyen de sortir d’une spirale négative.