Obésité: comment j’en suis arrivée là ?

Obésité: comment j’en suis arrivée là ?

Bonjour, je suis Nathalie et comme le nom de cette chronique l’indique, je suis une ancienne obèse. Je vais vous raconter mon parcours parce que nos histoires de vie ont beau être différentes, nos processus sont les mêmes…

 

 

Comment j’en suis arrivée là ?

 

Déjà pour commencer, il peut être pertinent que je vous dise où j’en étais…en 2016, au plus haut de mon poids, je pesais 131 kilos pour 1m64, soit une taille 52.

 

Ensuite, le premier constat est que j’en suis arrivée là en mangeant. Alors oui j’ai aussi une maladie de la thyroïde qui peut jouer sur le poids et mon appétit mais pour le coup, ma vraie problématique est la gestion de la nourriture, ou si je veux être précise, la gestion de mes émotions à travers la nourriture.

 

Ceci est accentué par les addictifs des produits transformés et leurs fonctionnements sur le cerveau, soit comment en mangeant nous devenons accros mais nous verrons cela dans un autre article.

 

 

Je vais commencer par vous parler de mon mode de fonctionnement de l’époque, qui se manifeste de temps en temps aujourd’hui mais là encore j’y reviendrai.

 

Pour fêter quelque chose : je mange

Je passe un bon moment : je mange

Je suis triste : je mange

Je me sens seule : je mange

Je m’inquiète : je mange

….

 

Bref pour résumé, la nourriture se trouvait partout dans ma vie quelque soit l’émotion que je ressentais.

 

Le second constat :

Je mangeais beaucoup de « saloperies », je me servais de assiettes disons copieuses (j’impressionnais mes collègues qui étaient des gars de terrain donc avec un bon coup de fourchette) et je grignotais : le trio gagnant pour entrer dans le cercle de moins en moins fermé de l’obésité

 

Aujourd’hui je peux vous dire, après des années d’expériences, qu’essayer de remplir un vide par la nourriture ne fonctionne pas, j’ai juste pris du poids et maltraité mon corps.

 

Mais à l’époque, je cherchais juste à m’anesthésier comme d’autres personnes peuvent le faire à travers d’autres addictions.

La nourriture pour moi était un besoin, une envie, un pansement, un réconfort, un partenaire, un plaisir, une fuite…et inconsciemment une autodestruction.

 

Pourquoi autant de malveillance envers moi ?

 

Je ne m’aimais pas, je ne m’acceptais pas, je ne me choisissais pas…et je me fuyais en faisant tout pour aider les autres. Cela partait d’un bon sentiment bien sûr et j’ai pu aider quelque personne mais inconsciemment je voulais être aimé, validé et savoir que je méritais mieux…

 

Il m’a fallu des années, toutes sortes de tentatives avec les échecs qui vont avec, pour prendre conscience de cela et comprendre qu’essayer de combler ne sert à rien.

Il est de ma responsabilité de découvrir ce qu’il me faut et de développer de la bienveillance envers moi afin de pouvoir donner et recevoir sans déséquilibre.

 

 

Lorsque j’ai commencé cet article, je n’osais pas parler de moi mais je me suis rendue compte de l’intérêt de ne pas se cacher et surtout de demander de l’aide.

 

Maintenant, je peux observer avec plus de sérénité les souffrances et les contractions que je m’infligeais depuis des années. Si ces chroniques peuvent apporter une prise de conscience en permettant de ne pas tomber aussi bas que moi ou d’en sortir plus facilement alors cette introspection publique est utile.

 

Nous sommes tous sur le même radeau donc n’hésitez pas à partager…

 

La suite de la chronique très prochainement.

 

Ebook offert "Sortir des habitudes alimentaires néfastes"
Pourquoi sourire?

Pourquoi sourire?

Il existe plusieurs sourires :

  • Sourire de joie 
  • Sourire de soulagement 
  • Sourire de politesse 
  • Sourire de réconfort 
  • Sourire d’amour 
  • Sourire de bienveillance 
  • Sourire de malaise 
  • Sourire de présentation 

 

Un seul geste avec plusieurs significations, un simple geste pour beaucoup d’effets…un geste qui fait du bien, voilà ce qu’est un sourire.

Des chercheurs en psychologie ont prouvé que sourire, même en se forçant, a un effet sur le cerveau. Ce dernier va automatiquement activer les processus en lien avec l’émotion du sourire et sécréter endorphine et sérotonine, les hormones du bien-être.

Pour faire simple : plus vous souriez, plus vous êtes heureux… top non ?

 

Il y a d’autres avantages à sourire régulièrement :

  • Augmentation de la concentration ;
  • Diminution du stress ;
  • Augmentation de la motivation et de la productivité ;

 

Pourquoi et comment le sourire peut-il avoir ces effets ?

 

En souriant, le cerveau s’oxygène et cela active votre système limbique. La conséquence a lieu sur la mémoire. Vous pourrez plus facilement codifier, retenir et récupérer les informations du moment.

Ecouter un sketch avant un rendez-vous important ou une formation ne serait-il pas à essayer ?

Et n’oubliez pas l’effet d’un sourire sur les autres…

Voir quelqu’un sourire donne envie de le faire en retour grâce à  nos neurones miroirs, voilà un bon échange d’énergie positive…

En vous montrant sous votre meilleur jour, vous attirez plus facilement les gens à vous et ils se sentiront plus facilement en confiance (si le sourire est sincère). Et vous paraitrez plus crédible.

Quant au niveau supérieur, le rire, il active notre cortex préfrontal. Non seulement cela permet d’avoir un autre point de vue sur notre situation, mais en plus, le rire développe notre créativité, notre persévérance, et il permet d’avoir une pensée plus organisée et flexible.

A se demander vraiment pourquoi les humoristes et les comédies ne sont pas remboursés par la sécurité sociale…

Bref, sourire est une arme fatale pour améliorer votre quotidien, votre vision de la vie, votre vie sociale, votre santé, votre humeur, votre activité…

Il y a donc beaucoup de points forts pour ce geste gratuit, simple, efficace et accessible à tous. 

De plus, le sourire est un très bon moyen de sortir d’une spirale négative.