Le corps révèle ce que nous refusons de voir

Le corps révèle ce que nous refusons de voir

Le corps est un messager. À travers ses douleurs, ses tensions et même ses maladies, il communique des vérités que nous essayons souvent d’ignorer. Il se fait le miroir de nos émotions refoulées, de nos traumatismes passés et de nos conflits internes. Mais trop souvent, nous ne prêtons pas attention à ces signaux, ou nous les considérons comme des faiblesses à corriger. Pourtant, notre corps est un guide précieux qui nous montre ce que nous refusons de voir consciemment.

 

Le corps, un miroir de nos émotions

 

Nous avons tendance à penser que les émotions sont uniquement mentales, un processus qui se déroule dans la tête. Pourtant, chaque émotion a un impact physique. Quand nous ressentons de la peur, par exemple, nos muscles se tendent, notre cœur s’accélère, et notre respiration devient plus rapide. La colère, elle, peut se traduire par des tensions dans le cou ou la mâchoire. Quant à la tristesse, elle peut peser sur notre poitrine, rendant chaque respiration plus lourde.

 

Ces réactions ne sont pas anodines. Elles indiquent que nos émotions ne sont pas simplement des pensées passagères, mais qu’elles s’ancrent profondément dans notre corps. Lorsque nous refoulons ou ignorons ces émotions, elles ne disparaissent pas. Elles trouvent refuge dans nos muscles, nos organes et nos tissus, créant des tensions qui, à long terme, peuvent se transformer en douleurs chroniques, en maladies, ou en fatigue.

 

Avez-vous déjà ressenti une douleur inexpliquée dans votre dos ou vos épaules après une période de stress intense ? C’est votre corps qui vous envoie un message, vous signalant que vous portez un poids émotionnel que vous n’avez pas encore reconnu ou libéré.

 

Le langage silencieux des symptômes

 

Les douleurs physiques sont souvent les premières manifestations visibles de ce que nous refusons de voir. Prenons l’exemple des migraines ou des douleurs d’estomac chroniques. Bien sûr, il peut y avoir des causes physiques et médicales à ces problèmes, mais ils peuvent aussi être le signe d’un mal-être émotionnel plus profond.

 

Les maux de tête récurrents peuvent signaler une surcharge mentale, une incapacité à traiter ou à gérer les émotions ou les pressions extérieures. Les douleurs abdominales, quant à elles, sont souvent liées à des problèmes émotionnels non résolus, tels que la peur, l’anxiété ou la tristesse. Le ventre est souvent considéré comme notre « deuxième cerveau », abritant une grande partie de notre système nerveux et de nos émotions.

 

Ces symptômes sont des signaux d’alerte, des invitations à plonger plus profondément dans notre propre introspection. Ils nous poussent à nous demander : « Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire ? »

 

Refouler les émotions : un danger pour le corps

 

Refouler les émotions, que ce soit la tristesse, la colère ou la peur, peut avoir des conséquences graves sur la santé physique. À long terme, cela affaiblit le système immunitaire, augmente le risque de maladies cardiovasculaires et provoque des troubles du sommeil. Il est donc essentiel d’apprendre à reconnaître, accepter et exprimer ses émotions pour éviter qu’elles ne se traduisent en douleurs physiques.

 

Mais pourquoi est-ce si difficile de voir ce que notre corps nous montre ? Souvent, cela vient de nos mécanismes de défense psychologiques. Nous avons peur de ressentir la douleur émotionnelle ou de revivre des traumatismes du passé, alors nous les enterrons. Le corps, cependant, refuse d’être ignoré. Il continue de nous parler, à travers la fatigue, les inflammations, ou encore les tensions musculaires, jusqu’à ce que nous acceptions enfin d’écouter.

 

Écouter son corps : une voie vers la guérison

 

La clé pour comprendre ce que le corps révèle est d’apprendre à l’écouter. Cela peut se faire par le biais de plusieurs pratiques introspectives, dont la méditation, le yoga, la respiration consciente ou encore la thérapie somatique.

 

Voici quelques étapes pour commencer à écouter votre corps :

– Prenez un moment de calme chaque jour pour scanner votre corps, en remarquant où se trouvent les tensions ou les douleurs. Posez-vous la question : « Que pourrait représenter cette douleur ? »

– Soyez curieux plutôt que critique. Plutôt que de juger une douleur ou une émotion comme « mauvaise », explorez ce qu’elle pourrait vous dire sur votre état émotionnel.

– Exprimez vos émotions. Que ce soit par l’écriture, la parole ou la thérapie, trouver un espace pour exprimer ce que vous ressentez aide à libérer l’énergie émotionnelle stockée dans votre corps.

– Bougez en conscience. Le mouvement conscient, comme le yoga ou la danse, aide à relâcher les tensions accumulées et à libérer les émotions bloquées.

 

Un voyage vers une meilleure conscience de soi

 

Le corps ne ment jamais. Même lorsque nous nous efforçons de rationaliser ou de minimiser nos émotions, notre corps continue de les refléter. En prêtant attention à ses signaux, nous pouvons commencer à dénouer les conflits intérieurs, libérer les émotions refoulées et rétablir un équilibre global.

 

Lorsque nous reconnaissons ce que notre corps essaie de nous dire, nous entamons un voyage vers une guérison plus profonde. Il ne s’agit plus simplement de traiter les symptômes physiques, mais de comprendre les causes émotionnelles sous-jacentes. Ce processus nous permet de vivre de manière plus alignée, plus consciente, et en meilleure santé.

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Apprendre à respecter ses limites corporelles

Apprendre à respecter ses limites corporelles

Dans un monde où la performance et l’efficacité sont souvent valorisées au détriment de notre bien-être, il est crucial d’apprendre à respecter ses limites corporelles. Que ce soit dans le cadre de notre vie professionnelle, personnelle ou physique, écouter et honorer les signaux de notre corps est essentiel pour maintenir un équilibre sain et éviter l’épuisement.

 

Comprendre les limites corporelles

 

Les limites corporelles sont les signaux que notre corps nous envoie pour indiquer qu’il a atteint un seuil de tolérance, qu’il s’agisse de fatigue, de douleur, de stress ou d’épuisement mental. Ignorer ces signaux peut mener à des conséquences néfastes, telles que des blessures, des maladies chroniques, ou un burn-out.

 

Les limites corporelles varient d’une personne à l’autre et peuvent être influencées par divers facteurs, tels que l’âge, la condition physique, le niveau de stress, et les expériences passées. Il est donc important de développer une sensibilité à ces signaux uniques que notre corps nous envoie.

 

Pourquoi respecter ses limites ?

 

Respecter ses limites corporelles, c’est s’accorder la permission de dire « non » à certaines activités ou exigences pour préserver sa santé. Cela signifie reconnaître que le repos et la récupération sont tout aussi importants que l’effort et la productivité.

 

Les avantages de respecter ses limites corporelles sont nombreux :

– Prévention des blessures et des maladies : En évitant de pousser le corps au-delà de ses capacités, on réduit les risques de blessures physiques et de maladies liées au stress.

– Amélioration de la santé mentale : Le respect des limites corporelles aide à prévenir l’épuisement mental et à maintenir un équilibre émotionnel.

– Augmentation de la productivité : Paradoxalement, en respectant ses limites, on peut devenir plus productif à long terme. Un corps reposé et en bonne santé fonctionne mieux.

– Équilibre de vie : Cela permet de maintenir un équilibre sain entre les différentes sphères de la vie, en évitant de sacrifier sa santé pour des objectifs à court terme.

 

Comment apprendre à respecter ses limites corporelles ?

 

Écoute active du corps : Apprendre à écouter son corps est la première étape. Cela implique d’être attentif aux signaux de fatigue, de douleur, ou de stress. Prendre quelques minutes chaque jour pour un « check-in » corporel peut aider à identifier les tensions et les inconforts avant qu’ils ne deviennent problématiques.

 

Pratiquer l’autocompassion : Il est essentiel de se traiter avec bienveillance et de reconnaître que tout le monde a des limites. Plutôt que de se blâmer pour ne pas être en mesure de tout faire, il faut accepter ses limites comme faisant partie de la condition humaine.

 

Établir des priorités : Savoir ce qui est vraiment important permet de dire « non » à ce qui ne l’est pas. Apprendre à prioriser les tâches et les engagements aide à conserver son énergie pour ce qui compte vraiment.

 

Intégrer le repos dans la routine : Le repos et la récupération ne sont pas des luxes, mais des nécessités. Intégrer des pauses régulières, des moments de détente et des nuits de sommeil réparatrices dans sa routine quotidienne est crucial pour maintenir son niveau d’énergie et sa santé.

 

Pratiquer des activités de pleine conscience : Le yoga, la méditation, et la respiration consciente sont des outils efficaces pour reconnecter le corps et l’esprit. Ces pratiques permettent de mieux percevoir les signaux corporels et de gérer le stress de manière plus efficace.

 

Fixer des limites claires : Dans le contexte professionnel, il est important de fixer des limites claires en termes de charge de travail, d’horaires, et de disponibilité. Cela inclut également le respect des moments de pause et de déconnexion, sans culpabilité.

 

 

Apprendre à respecter ses limites corporelles est un acte d’amour envers soi-même qui mène à un bien-être durable. En cultivant cette écoute intérieure et en adaptant son mode de vie en conséquence, il est possible de trouver un équilibre harmonieux entre les exigences de la vie moderne et les besoins de son corps.

Respecter ses limites, c’est se donner les moyens de vivre pleinement, avec vitalité et sérénité.

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Le corps comme réservoir de mémoire émotionnelle

Le corps comme réservoir de mémoire émotionnelle

Le corps humain n’est pas seulement un ensemble d’organes et de systèmes fonctionnels ; il est également un réservoir profond de mémoire émotionnelle. Chaque expérience vécue, chaque émotion ressentie laisse une empreinte dans notre corps, influençant notre bien-être et notre santé au quotidien.

 

La mémoire émotionnelle : qu’est-ce que c’est ?

 

La mémoire émotionnelle est la capacité du corps à enregistrer et à stocker des émotions liées à des événements passés. Contrairement à la mémoire cognitive, qui est liée à notre cerveau et à notre capacité à nous souvenir des faits, la mémoire émotionnelle est ancrée dans notre corps. Elle est souvent subconsciente et peut se manifester à travers des tensions musculaires, des douleurs chroniques ou des réactions émotionnelles disproportionnées face à certaines situations.

 

Lorsque nous vivons une expérience intense, notre corps peut enregistrer l’émotion associée à cet événement. Par exemple, une personne ayant subi un traumatisme émotionnel peut ressentir une tension persistante dans certaines parties de son corps, même des années après l’événement. Cette tension est souvent le reflet d’une émotion non résolue, qui reste « piégée » dans le corps.

 

Comment le corps stocke-t-il les émotions ?

 

Les émotions sont énergétiques par nature, et chaque émotion a une fréquence vibratoire spécifique. Lorsque nous ne traitons pas une émotion ou que nous la refoulons, elle peut se cristalliser dans le corps sous forme de blocage énergétique.

 

Les différentes parties du corps peuvent stocker des types d’émotions spécifiques. Par exemple :

– Le dos et les épaules : Ces zones sont souvent associées au stress et au fardeau émotionnel. Les tensions dans ces parties peuvent indiquer que la personne « porte le poids du monde sur ses épaules ».

– Le ventre : Le siège des émotions comme la peur et l’anxiété. Un ventre tendu ou douloureux peut être le signe d’une peur enfouie.

– La poitrine : Les douleurs ou les tensions dans la poitrine peuvent être liées à des émotions de tristesse, de chagrin ou de peine de cœur.

 

Les conséquences des émotions non résolues

 

Les émotions non traitées ne disparaissent pas simplement avec le temps. Elles peuvent se manifester sous forme de symptômes physiques, tels que des douleurs chroniques, des maladies auto-immunes, ou des troubles digestifs. Elles peuvent également impacter notre santé mentale, contribuant à l’anxiété, à la dépression, ou à des troubles du sommeil.

 

 

Comment libérer les émotions ancrées ?

 

Heureusement, il existe plusieurs approches pour aider à libérer les émotions retenues dans le corps. En voici quelques-unes qui peuvent être intégrées dans une pratique de bien-être :

 

La respiration consciente : En se concentrant sur la respiration, il est possible de relâcher les tensions physiques et de permettre aux émotions bloquées de se libérer. La respiration profonde permet d’oxygéner les muscles et de favoriser la relaxation.

 

Le mouvement corporel : Des pratiques comme le yoga, la danse, ou le tai-chi aident à libérer l’énergie stagnante dans le corps. Le mouvement permet de rétablir le flux énergétique et de dissoudre les blocages.

 

Le toucher thérapeutique : Les massages, l’acupuncture, ou la thérapie craniosacrale sont des approches qui peuvent aider à relâcher les tensions physiques et émotionnelles accumulées.

 

La visualisation et la méditation : Ces techniques permettent de reconnecter le mental et le corps, et d’identifier les émotions refoulées pour les traiter consciemment.

 

L’expression émotionnelle : Encourager les clients à exprimer leurs émotions par l’écriture, le dessin, ou même la parole peut être un moyen puissant de libérer ce qui est bloqué.

 

 

Le corps comme réservoir de mémoire émotionnelle est un concept puissant qui souligne l’interconnexion entre notre esprit et notre corps.

En adoptant une approche holistique qui considère l’individu dans sa globalité, il est possible de libérer les blocages émotionnels et de permettre à chacun de retrouver une santé et une sérénité durables.

chronique d’une ancienne obèse: amis et famille

chronique d’une ancienne obèse: amis et famille

Bonjour, je suis Nathalie et comme le nom de cette chronique l’indique, je suis une ancienne obèse. Je vais vous raconter mon parcours parce que nos histoires de vie ont beau être différentes, nos processus restent les mêmes…

 

Amis et famille

 

Vous arrive-t-il de faire un arrêt sur image et de vous demander où tout a basculé ?

 

Comment suis-je passée de la petite fille regardant la campagne environnante, sentant les roses, me croyant la reine de la Nature, à ce que je suis aujourd’hui ?

Je pensais que tout était possible, que la magie se trouvait partout et que mes mains faisaient fleurir les fleurs…à l’inverse, je me retrouvais recroquevillée dans un corps qui m’insupportait où je pleurais tous les soirs.

 

Pendant des années, enfermée dans un monde sombre, dans le monde que je mettais créé, j’avais l’impression que la douleur faisait partie de moi.

J’avais emmuré la petite fille joyeuse, confiante et rêveuse. Dans cette structure, les relations ne sont pas évidentes.

 

J’ai pu faire référence dans les articles précédents, de mes blessures induites par le comportement et/ou les mots de certaines personnes.

A cette époque, étant complètement attachée au regard des autres, cela a eu des répercussions sur mon attitude au quotidien.

 

Dans un premier temps, je n’allais jamais vers les autres. Je me mettais plutôt en mode « observatrice », en retrait. J’aurai souhaité me mettre dans un trou de souris.

J’étais tout de même accessible et souriante mais je restais sur mes gardes et il me fallait beaucoup de temps pour me confier.

La peur du rejet était toujours là en toile de fond et je me suis fait prendre à mon propre piège.

Pour ne pas souffrir, pour ne pas me sentir rejetée, je prenais moi-même, inconsciemment du recul. A force de donner moins de nouvelles, de ne pas venir aux soirées…les liens se coupaient progressivement.

Ne pouvant pas changer un fonctionnement dont je n’avais pas conscience, j’ai reproduit ce schéma à plusieurs reprises, même devenue adulte.

Aujourd’hui, mes plus anciennes amitiés ont 20 ans, uniquement parce que mes amies ne m’ont pas laissé m’auto-saboter, elles ne m’ont pas laissé m’éloigner.

 

Dans un deuxième temps, ma difficulté à prendre les choses comme elles viennent, mes peurs m’ont conduite à souvent m’isoler et à me perdre moi-même.

Pour être accepté, pour ne plus avoir mal, je m’adaptais aux autres continuellement. J’étais et il m’arrive encore de l’être, celle qu’ils avaient besoin que je sois.

Cela a eu plusieurs avantages : les gens peuvent être eux-mêmes avec moi, ils n’ont pas peur d’être jugé, ils se sentent écoutés voir compris parfois. Quant à moi, j’ai appris des autres, je sais m’adapter et j’ai appris à me connaitre par rapport aux reflets renvoyés…

Par contre, je me suis aussi totalement déconnectée de moi à plusieurs niveaux :

  • Emotionnel : manger ses émotions, ce n’est pas les accueillir et écouter le message derrière ;
  • Corporel : ce corps n’était qu’un poids pour moi ;
  • Relationnel : qui suis-je ? A m’oublier face aux autres, à ne pas m’écouter pensant que j’avais tort, à m’enfermer pour avoir un faux sentiment de sécurité, je ne savais même plus ce que j’aimais ou avais envie de faire. La seule certitude est que j’avais ce désir de plaire et d’être comme tout le monde.

 

Afin d’oublier ce ressenti, j’ai cherché à tout contrôler dans ma vie au lieu de la vivre. Je me suis sentie très seule même en étant entourée et je me suis habituée à cette situation. Je n’ai donc pas cherché à entrer en contact avec d’autres personnes, bien au contraire, me punissant moi-même en ne m’apportant pas ce que j’avais besoin. Je me suis empêchée de créer de bons souvenirs, alors que cela m’aurait aidé à avancer.

L’amitié est précieuse dans une vie mais comme toutes relations, cela ne doit pas être une béquille.

 

 

Mon grand-père était très sportif depuis toujours. Il en a donc fait faire d’office à ses enfants et avait cette affinité avec ses petits-enfants. Mais l’activité physique n’a jamais été mon truc. Les cours de sport en primaire n’en étaient pas, et ma seule activité extra-scolaire de l’époque était le club d’échec.

Ma prise de poids et mes difficultés n’ont donc pas été compris par lui ce qui engendrait des conseils maladroits tournant autour de la discipline. Difficile de nous retrouver sur le même plan, lui qui avait connu la guerre et la faim et moi l’adolescente en souffrance qui mangeait pour essayer de faire face.

 

De plus, adolescente, je n’appréciais pas du tout l’inégalité de la vie. Mon frère pouvait manger une pizza entière au goûter et rester mince alors que moi je grossissais à la vue d’une barre de chocolat…

Il est vrai qu’il était beaucoup plus actif que moi et que je ne me contentais pas de regarder le chocolat en général. Mais n’étant pas très portée sur une vision à long terme du fonctionnement de l’organisme et des effets de la nourriture, j’étais juste frustrée et jalouse de lui.

 

Les relations familiales sont complexes parfois. Pour ma part, elles étaient liées à mon état d’esprit.

Je ne supportais pas mon corps, je souffrais, je ne voyais pas le bout du tunnel donc la moindre remarque d’un membre de ma famille sur mon poids provoquait cris, pleurs, excès de colère et coups dans les murs.

L’ironie de la situation était que les non-dits ne m’apaisaient pas, au contraire.

Le silence me donnait l’impression d’être incomprise et me faisait me sentir encore plus seule.

 

Dans un cas comme dans l’autre, peu importe ce que pouvait dire ou faire mes proches, je m’isolais et les rejetais.

Comment pouvait-il comprendre ce que je vivais ? ce que je ressentais ?

 

Bien sûr, si j’analysais chaque instant, je pourrais dire qu’il y a eu des erreurs, des incompréhensions mais au fond nous avons tous réagi et fais face comme nous le pouvions, dans nos réalités respectives avec l’affect de l’époque.

 

Pour en revenir à ma question initiale, je ne pense pas qu’il y a un moment précis où tout bascule. Nos choix, notre vision des choses, notre ressenti et nos réactions proviennent d’un ensemble de facteurs qui interagissent dans l’arrière-plan de la conscience.

C’est lors d’une introspection plus profonde que j’ai pu prendre du recul sur ce que je vivais, ce que j’avais vécu et comprendre les mécanismes qui s’enclenchaient.

Je ne pouvais pas avoir des autres ce que je ne pouvais pas me donner.

Par contre, en changeant ma relation avec moi-même, j’ai pu commencer à ouvrir la porte vers l’extérieur. Et dès que j’ai travaillé sur moi, j’ai pu accueillir toutes les belles personnes que la vie mettait sur mon chemin et vivre de vrais bons moments.

 

Je ne peux pas revenir sur le passé et ma perception des choses de l’époque mais je peux continuer à apprendre à me connecter à ma boussole intérieure pour me diriger vers le soleil et saisir tous les moments de joie que je capte désormais.

 

Il y a quelques jours, j’ai dit à un ami que tout n’était que changement. Cette simple phrase lui a fait peur. J’ai pu le comprendre car c’est un fait difficile à accepter lorsqu’on se rassure en essayant de tout contrôler, comme j’ai pu le faire des années et comme il m’arrive encore d’essayer de le faire.

Aujourd’hui cette phrase me rassure et m’apporte beaucoup. Elle m’invite à ne pas m’identifier aux difficultés et douleurs que je vis car tout change et elle me permet de profiter pleinement des moments de joie et d’accalmie comme je sais que rien ne dure.

 

Maintenant, je remercie ce passé qui m’a fait prendre conscience de mes souffrances et qui à travers mes études, ma persévérance et mes rencontres me permettent d’aller vers cette harmonie intérieure et cet éveil à moi-même.

 

 

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Nouvelle Perspective

Nouvelle Perspective

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Nouvelle Perspective est un compagnon de route dédié à tous ceux qui cherchent à se réinventer, à explorer leur monde intérieur, à développer leur résilience et à améliorer leur qualité de vie à travers des micro-changements. Chaque partage est conçue pour vous inspirer et vous accompagner sur le chemin de la découverte de soi.

 

 

Les thématiques clés

 

Se réinventer grâce aux micro-changements :

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Je vous invite à plonger dans votre monde intérieur à travers des pratiques introspectives, des récits personnels et des exercices de réflexion qui vous aideront à vous reconnecter à votre essence.

 

La résilience et l’adaptabilité

Apprenez comment renforcer votre résilience face aux défis de la vie et à cultiver une mentalité d’adaptabilité pour naviguer avec sérénité à travers les changements.

 

Les rituels pour améliorer la qualité de vie

Adoptez des rituels simples mais puissants pour améliorer votre quotidien, que ce soit pour mieux dormir, réduire le stress, ou simplement pour apprécier davantage les petites joies de la vie.

 

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