Ce qu’apporte la nourriture

Ce qu’apporte la nourriture

Entre le repas classique et l’étape de la compulsion, il y a un entre-deux pour ma part. Les premières bouchées ou morceaux lorsqu’il s’agit de chocolat, ont un vrai effet selon le besoin et le moment.

 

Alors bien-sûr, j’ai pris conscience de cela avec du recul parce que très vite l’effet du premier moment, est remplacé par la pulsion de « j’en veux encore plus »…

Et par la suite lorsque la pulsion est consommée, j’avais deux réactions : la culpabilité ou la promesse que c’était la dernière fois.

Dans les deux cas, il n’y avait rien de positif. Donc cela ne pouvait rien donner de bon pour le futur.

 

Je suis longtemps restait sur cette vision négative de moi-même et de mon manque de motivation. Je voyais la nourriture comme un combat et je passais d’un état de guerrière que rien n’allait arrêter au sentiment d’être nulle lorsque j’échouais.

 

Puis un changement s’est amorcé lorsque j’ai pris conscience que je n’étais plus la même personne et que je ne voulais plus combattre.

Cela impliquait donc de ne plus refaire ou penser comme d’ordinaire.

 

Pour cela, j’ai commencé par me demander ce qu’était mes spécialités : l’analyse et la création d’un projet.

La première partie m’a permis de me rappeler de l’entre deux dont je vous parlais au début et les effets procurés : la diminution immédiate de mon stress et le réconfort.

 

Cela peut semblait évident mais pour autant, cela m’a permis de revenir aux bases, aux besoins que j’essaie de combler avec l’alimentation.

Parce que je suis en conscience de cela, je peux commencer à mettre en place mon projet, celui qui me permet de nourrir mes véritables besoins pour ne plus avoir besoin de la nourriture.

 

De nouvelles actions comme point de départ avant d’œuvrer sur d’autres points afin de tout simplement tendre vers la paix avec moi-même…

L’addiction au sucre

L’addiction au sucre

Les troubles alimentaires sont variés. Parmi ces derniers, il y a l’addiction au sucre.

 

Qu’est-ce que l’addiction au sucre ?

L’addiction au sucre est un phénomène caractérisé par un désir compulsif et souvent incontrôlable de consommer des aliments sucrés, similaires à une dépendance. Cette dépendance peut se manifester par une forte envie de sucre, même lorsque cela n’est pas nécessaire sur le plan nutritionnel.

 

L’excès de sucre peut contribuer à divers problèmes de santé tels que l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, et même affecter l’humeur et la stabilité émotionnelle.

 

Comment l’addiction au sucre se manifeste ?

L’addiction au sucre peut se manifester de différentes manières. Voici quelques signes courants :

 

  • Pulsion intense et fréquent :

Les personnes addictes au sucre ressentent souvent des envies irrésistibles de consommer des aliments sucrés, même après avoir déjà mangé.

 

  • Consommation excessive de sucre :

Les personnes souffrant d’addiction au sucre ont tendance à consommer régulièrement des quantités importantes de sucre, souvent bien au-delà des recommandations nutritionnelles.

 

  • Dépendance émotionnelle :

Certaines personnes utilisent le sucre comme moyen de faire face au stress, à l’anxiété ou à d’autres émotions difficiles. Elles peuvent se tourner vers des aliments sucrés pour obtenir un soulagement émotionnel temporaire.

 

  • Tolérance au sucre :

Comme pour d’autres addictions, une tolérance au sucre peut se développer, ce qui signifie que pour ressentir le même effet plaisant, une personne a besoin de consommer de plus grandes quantités de sucre.

 

  • Effets de sevrage :

Lorsque le sucre est réduit ou supprimé de l’alimentation, certaines personnes peuvent ressentir des symptômes de sevrage tels que des maux de tête, de l’irritabilité, des fringales intenses et des fluctuations d’humeur.

 

  • Incapacité à contrôler la consommation de sucre :

Malgré la connaissance des effets néfastes du sucre sur la santé, les personnes addictes au sucre peuvent avoir du mal à contrôler leur consommation et à limiter leur apport en sucre.

 

Le sucre est au moins autant addictif que la cocaïne selon une méta-analyse publiée en 2017 dans le British Journal of Sports Medicine.

Ce n’est donc pas lié à de la gourmandise mais bien une addiction source de souffrance quotidienne.

Mon expérience: je me suis abandonnée

Mon expérience: je me suis abandonnée

Lorsque l’on tire trop sur la corde, elle lâche…

La nourriture était devenue un pilier et en même temps me provoquait des souffrances et à un moment j’ai lâché.

Je suis restée sur le premier apport et j’ai occulté les conséquences pour ma santé et mon bien-être.

Je suivais mes pulsions, qui de ce fait devenaient des envies. Je ne cherchais pas l’équilibre alimentaire mais me faire plaisir. Je ne mangeais plus en fonction de mes besoins réels mais de mon appétit qui ne cessait d’augmenter.

 

J’ai mis de côté ma vision de moi, ne me regardant plus, n’ayant plus de bon sens alimentaire. Alors bien sûr, je n’avais plus de culpabilité mais je n’étais pas non plus en paix.

 

Mon corps était une entité à part. Je passais à côté des miroirs sans me regarder, ne me pesais plus et mois après mois, années après années, kilo après kilo, l’obésité s’est installée.

 

Il y avait comme deux moi. Lorsque je me projetais dans l’avenir, ou en train de rêver d’être différente, je me voyais toujours mince. Je savais que cette vision n’avait rien à voir avec la réalité mais je n’en voulais pas du réel. Au-delà de ma déplaire, c’était douloureux d’y penser car je voulais fuir, c’est de cette réalité que je voulais me protéger.

 

Et pour cela je mangeais…

 

J’étais donc enfermée dans un magnifique cercle vicieux et en parallèle j’occultais tout ce que je ne voulais pas voir, tout ce qui me déplaisait, tout ce que je jugeais comme néfaste.

Bref, je me suis abandonnée…pour ne pas faire face à mes souffrances, j’en créais d’autres.

 

J’étais sous l’emprise d’une addiction que je refusais de voir, d’admettre. Et bouchée par bouchée, je m’enfonçais dans le mensonge que je me racontais à moi-même.

Les erreurs courantes après une chirurgie de l’obésité

Les erreurs courantes après une chirurgie de l’obésité

Les aspects psychologiques jouent un rôle crucial dans le succès à long terme des opérations de chirurgie de l’obésité. Voici quelques points essentiels qui peuvent entraver la réussite de ces opérations :

 

  • Troubles alimentaires sous-jacents :

Les troubles alimentaires peuvent persister après la chirurgie et entraîner des comportements alimentaires dysfonctionnels.

 

  • Dépendance à la nourriture :

Certaines personnes peuvent utiliser la nourriture comme mécanisme de défense ou de gestion du stress. Ne plus pouvoir manger autant peut laisser la personne vulnérable à d’autres problèmes émotionnels.

 

  • Dépression et anxiété :

Les personnes obèses peuvent souvent lutter contre la dépression et l’anxiété, qui peuvent persister après la chirurgie. Ces troubles peuvent influencer négativement la capacité à suivre les recommandations diététiques et à maintenir un mode de vie sain.

 

  • Image corporelle négative :

Même après une perte de poids significative, certaines personnes peuvent continuer à avoir une image corporelle négative. Cela peut entraîner des comportements d’auto-sabotage ou des difficultés à maintenir un poids stable.

 

  • Problèmes de motivation :

La chirurgie de l’obésité nécessite un engagement à long terme. Les problèmes de motivation peuvent survenir lorsque les résultats ne sont pas aussi rapides ou aussi significatifs que prévu.

 

  • Difficultés relationnelles :

Les changements dans le mode de vie après la chirurgie de l’obésité peuvent entraîner des tensions dans les relations familiales ou sociales, ce qui peut être un obstacle à la réussite.

 

  • Ne pas suivre les recommandations des médecins :

Il est essentiel de changer certaines habitudes comme le choix alimentaire, manger trop vite, sauter des repas ou des collations, boire pendant les repas, grignoter, ne rien s’interdire…

 

La chirurgie de l’obésité fait perdre du poids mais elle ne résout pas les difficultés relationnelles avec soi, la vision négative de son corps, la gestion des émotions… Il est donc important d’avoir une prise en charge globale avant, pendant ou après. En effet, il n’est jamais trop tard.

 

 

Mon expérience avec la nourriture au décès de ma grand-mère

Mon expérience avec la nourriture au décès de ma grand-mère

Compenser avec la nourriture afin d’éviter de faire face à mes émotions n’est pas une première comme je l’ai indiqué dans les articles précédents. Mais la fuite de la réalité avec l’alimentation a des conséquences… plus de 10 kg en quelques mois pour ma part.

 

Enfant, je trouvais qu’il n’y avait pas assez de vacances. C’était bien plus que ce qu’avait ma mère pourtant donc lorsqu’elle travaillait nous passions mon frère et moi, toutes nos vacances chez mes grands-parents maternels.

 

J’avais donc une relation particulière avec eux, j’en étais très proche.

 

Lorsque mon grand-père est décédé, j’ai fui la réalité à travers un décalage de mon sommeil. Pour ne pas y penser, pour ne pas faire face à mon chagrin, je me couchais très tard. En fait, je devrais dire tôt le matin afin de tomber d’épuisement. Je répétais le même processus tous les soirs jusqu’à ce que mon émotion soit atténuée.

 

A la mort de ma grand-mère, 2 ans plus tard, c’était encore différent. Contrairement à mon grand-père qui était malade, je ne l’avais pas vu venir. Et son décès impliquait la vente de la maison où j’avais passé toutes mes vacances lorsque j’étais petite, la fin des réunions de famille pour Noël telle que je les connaissais jusqu’ici et bien sûr ne plus voir une personne que j’aimais.

Trop de changement, trop de perte, un deuil dans lequel s’emmêlait trop de choses…

 

Je perdais tous mes repères.

 

Avant j’étais dans le groupe des petits-enfants, je passais dans le groupe des enfants…

 

Cette fois-ci, une autre fuite s’est présentée à base de nourriture. Et bien sûr, il ne s’agissait pas de salade, alors les mois passants, kilos après kilos, je prenais sans en prendre conscience 10 de plus.

Et malgré tout, la sensation d’absence, la tristesse étaient toujours là…

 

Bien sûr à l’époque, je n’y connaissais rien en gestion des émotions. Je ne savais pas non plus que la nourriture ne faisait barrage qu’au moment où je l’ingérais, et encore.

 

Le cercle vicieux s’amplifie et divers liens s’entremêlent de plus en plus…pour arriver à un nouveau fonctionnement inconscient de destruction.