Ce qu’apporte la nourriture
Entre le repas classique et l’étape de la compulsion, il y a un entre-deux pour ma part. Les premières bouchées ou morceaux lorsqu’il s’agit de chocolat, ont un vrai effet selon le besoin et le moment.
Alors bien-sûr, j’ai pris conscience de cela avec du recul parce que très vite l’effet du premier moment, est remplacé par la pulsion de « j’en veux encore plus »…
Et par la suite lorsque la pulsion est consommée, j’avais deux réactions : la culpabilité ou la promesse que c’était la dernière fois.
Dans les deux cas, il n’y avait rien de positif. Donc cela ne pouvait rien donner de bon pour le futur.
Je suis longtemps restait sur cette vision négative de moi-même et de mon manque de motivation. Je voyais la nourriture comme un combat et je passais d’un état de guerrière que rien n’allait arrêter au sentiment d’être nulle lorsque j’échouais.
Puis un changement s’est amorcé lorsque j’ai pris conscience que je n’étais plus la même personne et que je ne voulais plus combattre.
Cela impliquait donc de ne plus refaire ou penser comme d’ordinaire.
Pour cela, j’ai commencé par me demander ce qu’était mes spécialités : l’analyse et la création d’un projet.
La première partie m’a permis de me rappeler de l’entre deux dont je vous parlais au début et les effets procurés : la diminution immédiate de mon stress et le réconfort.
Cela peut semblait évident mais pour autant, cela m’a permis de revenir aux bases, aux besoins que j’essaie de combler avec l’alimentation.
Parce que je suis en conscience de cela, je peux commencer à mettre en place mon projet, celui qui me permet de nourrir mes véritables besoins pour ne plus avoir besoin de la nourriture.
De nouvelles actions comme point de départ avant d’œuvrer sur d’autres points afin de tout simplement tendre vers la paix avec moi-même…