Mon expérience: je me suis abandonnée

Mon expérience: je me suis abandonnée

Lorsque l’on tire trop sur la corde, elle lâche…

La nourriture était devenue un pilier et en même temps me provoquait des souffrances et à un moment j’ai lâché.

Je suis restée sur le premier apport et j’ai occulté les conséquences pour ma santé et mon bien-être.

Je suivais mes pulsions, qui de ce fait devenaient des envies. Je ne cherchais pas l’équilibre alimentaire mais me faire plaisir. Je ne mangeais plus en fonction de mes besoins réels mais de mon appétit qui ne cessait d’augmenter.

 

J’ai mis de côté ma vision de moi, ne me regardant plus, n’ayant plus de bon sens alimentaire. Alors bien sûr, je n’avais plus de culpabilité mais je n’étais pas non plus en paix.

 

Mon corps était une entité à part. Je passais à côté des miroirs sans me regarder, ne me pesais plus et mois après mois, années après années, kilo après kilo, l’obésité s’est installée.

 

Il y avait comme deux moi. Lorsque je me projetais dans l’avenir, ou en train de rêver d’être différente, je me voyais toujours mince. Je savais que cette vision n’avait rien à voir avec la réalité mais je n’en voulais pas du réel. Au-delà de ma déplaire, c’était douloureux d’y penser car je voulais fuir, c’est de cette réalité que je voulais me protéger.

 

Et pour cela je mangeais…

 

J’étais donc enfermée dans un magnifique cercle vicieux et en parallèle j’occultais tout ce que je ne voulais pas voir, tout ce qui me déplaisait, tout ce que je jugeais comme néfaste.

Bref, je me suis abandonnée…pour ne pas faire face à mes souffrances, j’en créais d’autres.

 

J’étais sous l’emprise d’une addiction que je refusais de voir, d’admettre. Et bouchée par bouchée, je m’enfonçais dans le mensonge que je me racontais à moi-même.

Les erreurs courantes après une chirurgie de l’obésité

Les erreurs courantes après une chirurgie de l’obésité

Les aspects psychologiques jouent un rôle crucial dans le succès à long terme des opérations de chirurgie de l’obésité. Voici quelques points essentiels qui peuvent entraver la réussite de ces opérations :

 

  • Troubles alimentaires sous-jacents :

Les troubles alimentaires peuvent persister après la chirurgie et entraîner des comportements alimentaires dysfonctionnels.

 

  • Dépendance à la nourriture :

Certaines personnes peuvent utiliser la nourriture comme mécanisme de défense ou de gestion du stress. Ne plus pouvoir manger autant peut laisser la personne vulnérable à d’autres problèmes émotionnels.

 

  • Dépression et anxiété :

Les personnes obèses peuvent souvent lutter contre la dépression et l’anxiété, qui peuvent persister après la chirurgie. Ces troubles peuvent influencer négativement la capacité à suivre les recommandations diététiques et à maintenir un mode de vie sain.

 

  • Image corporelle négative :

Même après une perte de poids significative, certaines personnes peuvent continuer à avoir une image corporelle négative. Cela peut entraîner des comportements d’auto-sabotage ou des difficultés à maintenir un poids stable.

 

  • Problèmes de motivation :

La chirurgie de l’obésité nécessite un engagement à long terme. Les problèmes de motivation peuvent survenir lorsque les résultats ne sont pas aussi rapides ou aussi significatifs que prévu.

 

  • Difficultés relationnelles :

Les changements dans le mode de vie après la chirurgie de l’obésité peuvent entraîner des tensions dans les relations familiales ou sociales, ce qui peut être un obstacle à la réussite.

 

  • Ne pas suivre les recommandations des médecins :

Il est essentiel de changer certaines habitudes comme le choix alimentaire, manger trop vite, sauter des repas ou des collations, boire pendant les repas, grignoter, ne rien s’interdire…

 

La chirurgie de l’obésité fait perdre du poids mais elle ne résout pas les difficultés relationnelles avec soi, la vision négative de son corps, la gestion des émotions… Il est donc important d’avoir une prise en charge globale avant, pendant ou après. En effet, il n’est jamais trop tard.

 

 

Mon expérience avec la nourriture au décès de ma grand-mère

Mon expérience avec la nourriture au décès de ma grand-mère

Compenser avec la nourriture afin d’éviter de faire face à mes émotions n’est pas une première comme je l’ai indiqué dans les articles précédents. Mais la fuite de la réalité avec l’alimentation a des conséquences… plus de 10 kg en quelques mois pour ma part.

 

Enfant, je trouvais qu’il n’y avait pas assez de vacances. C’était bien plus que ce qu’avait ma mère pourtant donc lorsqu’elle travaillait nous passions mon frère et moi, toutes nos vacances chez mes grands-parents maternels.

 

J’avais donc une relation particulière avec eux, j’en étais très proche.

 

Lorsque mon grand-père est décédé, j’ai fui la réalité à travers un décalage de mon sommeil. Pour ne pas y penser, pour ne pas faire face à mon chagrin, je me couchais très tard. En fait, je devrais dire tôt le matin afin de tomber d’épuisement. Je répétais le même processus tous les soirs jusqu’à ce que mon émotion soit atténuée.

 

A la mort de ma grand-mère, 2 ans plus tard, c’était encore différent. Contrairement à mon grand-père qui était malade, je ne l’avais pas vu venir. Et son décès impliquait la vente de la maison où j’avais passé toutes mes vacances lorsque j’étais petite, la fin des réunions de famille pour Noël telle que je les connaissais jusqu’ici et bien sûr ne plus voir une personne que j’aimais.

Trop de changement, trop de perte, un deuil dans lequel s’emmêlait trop de choses…

 

Je perdais tous mes repères.

 

Avant j’étais dans le groupe des petits-enfants, je passais dans le groupe des enfants…

 

Cette fois-ci, une autre fuite s’est présentée à base de nourriture. Et bien sûr, il ne s’agissait pas de salade, alors les mois passants, kilos après kilos, je prenais sans en prendre conscience 10 de plus.

Et malgré tout, la sensation d’absence, la tristesse étaient toujours là…

 

Bien sûr à l’époque, je n’y connaissais rien en gestion des émotions. Je ne savais pas non plus que la nourriture ne faisait barrage qu’au moment où je l’ingérais, et encore.

 

Le cercle vicieux s’amplifie et divers liens s’entremêlent de plus en plus…pour arriver à un nouveau fonctionnement inconscient de destruction.

La compulsion alimentaire

La compulsion alimentaire

Une compulsion alimentaire, également connue sous le nom de trouble de l’hyperphagie boulimique, est un trouble alimentaire se définissant par des épisodes récurrents de consommation excessive de nourriture, souvent rapidement et jusqu’à ce que la personne se sente physiquement mal à l’aise. Ces épisodes sont accompagnés d’une sensation de perte de contrôle sur la consommation alimentaire, suivie souvent de sentiments de honte, de culpabilité et/ou de dépression.

 

Voici quelques caractéristiques importantes des compulsions alimentaires :

 

  • Consommation excessive de nourriture :

Les personnes souffrant de compulsions alimentaires ont tendance à consommer de grandes quantités de nourriture en un court laps de temps, même si elles ne ressentent pas physiquement la faim.

 

  • Sentiment de perte de contrôle :

Pendant les épisodes de compulsion alimentaire, la personne se sent incapable de contrôler sa consommation alimentaire. Même si elle essaie de limiter sa prise alimentaire, elle ne parvient pas à le faire.

 

  • Absence de comportements compensatoires :

Contrairement à la boulimie, les personnes atteintes de compulsions alimentaires ne recourent généralement pas à des comportements compensatoires tels que le jeûne, l’exercice excessif ou l’usage de laxatifs après avoir mangé de manière excessive.

 

  • Présence de détresse émotionnelle :

Les épisodes de compulsion alimentaire sont souvent déclenchés par des émotions négatives telles que le stress, l’anxiété, la tristesse ou la solitude. La nourriture devient alors un moyen d’apaiser ces émotions désagréables.

 

  • Fréquence des épisodes :

Pour être diagnostiqué comme trouble de l’hyperphagie boulimique, les épisodes de compulsion alimentaire doivent se produire au moins une fois par semaine pendant une période de trois mois.

 

Les compulsions alimentaires impliquent donc une grande et profonde souffrance. Pendant les crises, manger devient une nécessité pour calmer la pulsion puis de la culpabilité et du mal-être face à la perte de contrôle.

 

J’ai vécu cela il y a presque 20 ans et si j’ai pu en sortir seule à l’époque, mes troubles alimentaires n’étaient pas réglés pour autant. En effet, les compulsions alimentaires sont le signe d’une détresse psychologique nécessitant de l’aide avec une prise en charge globale.

 

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Mon expérience: du régime jusqu’à la compulsion

Mon expérience: du régime jusqu’à la compulsion

Mon dernier article résume les effets des régimes. J’en ai suivi plusieurs dans mon parcours, comme beaucoup de personnes.

Je me souviens d’un en particulier pendant la fac appelé le régime méditerranéen. Cela m’a semblé une bonne idée pendant et juste après avec 10 kilos de moins. Mais comme avec la majorité des régimes, cela n’a duré qu’un temps.

 

A l’époque je n’avais pas encore compris que la nourriture n’était pas le problème de fond mais bien une conséquence.

J’essayais donc de régler, ce qui était un problème pour moi, en m’y prenant à l’envers.

 

En attendant, j’avais enclenché un cercle vicieux dont je n’imaginais pas l’ampleur.

 

Après la phase idyllique de « je me sens mieux », j’ai commencé à remanger de manière totalement déséquilibrée et de plus en plus jusqu’à arriver à une période où j’ai perdu pied.

Cela semblait gérable au début. Puis les compulsions ont pris le dessus.

 

En résumé, cela donnait :

  • Tous les soirs, après mes cours, j’allais acheter les mêmes aliments trop gras et trop riches, en me disant que c’était la dernière fois.
  • Parfois je rentrais chez moi, persuadée que je gérais. Au fur et à mesure de la soirée, je me mettais à tourner en rond, obnubilée par une chose, la nourriture. Rien n’y faisait jusqu’à ce que je lâche prise, ressorte en me disant de nouveau que ça serait la dernière fois.
  • En cours ou au déjeuner avec mes amies, je donnais parfaitement le change.
  • Au fur et à mesure des semaines, je rajoutais, petit à petit, de nouveaux aliments sucrés cette fois-ci.
  • Je mangeais donc les mêmes choses tous les soirs mixant gras et sucrés jusqu’à ce que je ne puisse plus avaler la moindre bouchée…

 

Je ne savais pas ce qu’était les compulsions alimentaires à l’époque. D’ailleurs je ne pensais pas avoir un problème. A chaque fois je me promettais que c’était la dernière fois…encore et encore.

J’ignorais donc le mal-être que je ressentais et ce que je me faisais vivre soir après soir… Je me mentais encore et toujours, sans avoir conscience de ce que je faisais d’ailleurs.

 

J’ai pu sortir de ce cercle vicieux en changeant d’environnement pendant les vacances où je n’étais plus seule. C’était bien évidemment une bonne chose sur le court terme mais n’ayant pas été voir dans mes profondeurs, rien n’était réglé. À tout moment, je pouvais de nouveau déraper.

 

C’est pour cela que dans mes accompagnements actuels, la première étape est la prise de conscience. C’est seulement sur cette base que le changement est possible….

 

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Les régimes

Les régimes

Les régimes fleurissent en cette période de l’année et comme tous les ans, ils font des émules.

De nombreux professionnels de la santé et toute personne ayant déjà fait un régime, savent que ces derniers vont sur le long terme faire prendre davantage de poids

Voici quelques points à considérer concernant l’effet des régimes sur la santé :

 

  • Perte de poids :

Beaucoup de régimes sont conçus pour induire une perte de poids. Cela peut avoir des effets bénéfiques sur la santé, notamment en réduisant le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’autres problèmes de santé liés à l’obésité. Mais en parallèle, cela peut également générer des manques, du stress et un dysfonctionnement de certains mécanismes du corps.

 

  • Composition corporelle :

Certains régimes peuvent entraîner une perte de masse grasse, mais aussi de masse musculaire, ce qui n’est pas idéal pour la santé à long terme. Il est important de viser une perte de poids qui préserve au maximum la masse musculaire et favorise une composition corporelle saine.

 

  • Nutrition et équilibre alimentaire :

Certains régimes restrictifs peuvent conduire à des carences nutritionnelles si les aliments essentiels sont exclus ou limités. Il est important d’apprendre à connaitre son organisme pour répondre au mieux à ses besoins.

 

  • Effet yo-yo :

De nombreux régimes entraînent une perte de poids initiale suivie d’une reprise de poids une fois le régime terminé. Cette fluctuation de poids, connue sous le nom d’effet yo-yo, peut être néfaste pour la santé cardiovasculaire et métabolique à long terme.

 

  • Bien-être psychologique :

Certains régimes restrictifs peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être psychologique en induisant des sentiments de privation, de frustration et d’obsession alimentaire. Une relation saine avec la nourriture est importante pour le bien-être mental.

 

  • Effets à long terme :

En 2011, l’analyse de 15 régimes par l’Anses indiquent qu’après 5 ans, 95 % des participants avaient repris leur poids.

 

En résumé, il est important de choisir des approches alimentaires qui favorisent, une alimentation équilibrée et un bien-être global à long terme en prenant en compte une approche globale.

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