Mes principales erreurs avec la nourriture qui ont amplifié mon addiction : L’éducation
Je remplacerai le mot « erreur » par phase car je faisais tout simplement ce que je pouvais, comme je le pouvais.
Pendant 25 ans, j’ai eu le temps de passer par différents relationnels concernant la nourriture et, n’étant pas encore morte, ce n’est pas fini.
Certains modes de fonctionnement ont amplifié mon addiction alimentaire au fur et à mesure, pour, par la suite, que tout se mélange et s’amplifie d’où l’importance d’une prise en charge globale.
Premier décryptage avec l’éducation :
Du côté maternel
Chez mes grands-parents maternels, le repas était fait maison avec principalement des produits du jardin. Chaque jour des pommes de terre avec de la salade l’été ou des haricots en bocaux par exemple, des œufs venant de voisins et de la viande du boucher livré chaque semaine à domicile. Si ma grand-mère ne lésinait pas sur le beurre, cela restait équilibré.
Au-delà du quotidien, il existe aussi une certaine énergie en lien avec la nourriture et là-bas, un bon repas en famille était un moyen de te remercier pour ton aide.
J’ai donc lié repas et récompense.
Du côté paternel
Mes parents ont divorcé lorsque j’étais enfant et, au début nous allions chez mon père, classiquement, un weekend sur deux.
Je ne sais pas s’il ne cuisinait jamais ou si c’était par praticité mais nous ne mangions que des produits à emporter : pizza, poulet-rôti, fastfood…
Une dynamique plutôt « grasse », avec des sucres cachés et de la sauce tomate pour jouer le rôle de légumes.
Quelques temps, pour diverses raisons, nous n’avons plus vu mon père ce qui a donné lieu à des blessures de rejet puis d’abandon.
Inconsciemment, j’ai essayé de diminuer ma souffrance et de remplir un vide par de la nourriture.
Et voilà la dynamique que j’ai suivi pendant de très nombreuses années, ignorante du fonctionnement émotionnel et de l’égo dans ce cadre-là :
Lorsque j’étais mal, je mangeais…
Lorsque je voulais me changer les idées, je mangeais…
Lorsque je voulais me récompenser, je mangeais…
Et bien-sûr, il n’est pas question de nourriture saine dans la plupart de ces cas-là mais bien d’une recherche de plaisir ou de réconfort passant par du gras ou du sucré.
Conclusion
Cela peut paraitre évident de l’extérieur mais au fur et à mesure de mon décorticage, des liens se sont faits, montrant l’enchevêtrement dans lequel je me trouvais comme beaucoup d’autre personne, mais cela est une autre histoire…
PS : Dans tous mes articles de types « témoignages », il n’est pas question de « Bien ou de mal » ou d’accusation pour rechercher des coupables extérieurs, mais plutôt de comprendre les liens et les mécanismes du corps, de l’inconscient, de l’émotionnel et de l’esprit afin de prendre de la hauteur et de voir comment cela peut se transférer dans d’autres activités ou problématique…