Mon dernier article résume les effets des régimes. J’en ai suivi plusieurs dans mon parcours, comme beaucoup de personnes.

Je me souviens d’un en particulier pendant la fac appelé le régime méditerranéen. Cela m’a semblé une bonne idée pendant et juste après avec 10 kilos de moins. Mais comme avec la majorité des régimes, cela n’a duré qu’un temps.

 

A l’époque je n’avais pas encore compris que la nourriture n’était pas le problème de fond mais bien une conséquence.

J’essayais donc de régler, ce qui était un problème pour moi, en m’y prenant à l’envers.

 

En attendant, j’avais enclenché un cercle vicieux dont je n’imaginais pas l’ampleur.

 

Après la phase idyllique de « je me sens mieux », j’ai commencé à remanger de manière totalement déséquilibrée et de plus en plus jusqu’à arriver à une période où j’ai perdu pied.

Cela semblait gérable au début. Puis les compulsions ont pris le dessus.

 

En résumé, cela donnait :

  • Tous les soirs, après mes cours, j’allais acheter les mêmes aliments trop gras et trop riches, en me disant que c’était la dernière fois.
  • Parfois je rentrais chez moi, persuadée que je gérais. Au fur et à mesure de la soirée, je me mettais à tourner en rond, obnubilée par une chose, la nourriture. Rien n’y faisait jusqu’à ce que je lâche prise, ressorte en me disant de nouveau que ça serait la dernière fois.
  • En cours ou au déjeuner avec mes amies, je donnais parfaitement le change.
  • Au fur et à mesure des semaines, je rajoutais, petit à petit, de nouveaux aliments sucrés cette fois-ci.
  • Je mangeais donc les mêmes choses tous les soirs mixant gras et sucrés jusqu’à ce que je ne puisse plus avaler la moindre bouchée…

 

Je ne savais pas ce qu’était les compulsions alimentaires à l’époque. D’ailleurs je ne pensais pas avoir un problème. A chaque fois je me promettais que c’était la dernière fois…encore et encore.

J’ignorais donc le mal-être que je ressentais et ce que je me faisais vivre soir après soir… Je me mentais encore et toujours, sans avoir conscience de ce que je faisais d’ailleurs.

 

J’ai pu sortir de ce cercle vicieux en changeant d’environnement pendant les vacances où je n’étais plus seule. C’était bien évidemment une bonne chose sur le court terme mais n’ayant pas été voir dans mes profondeurs, rien n’était réglé. À tout moment, je pouvais de nouveau déraper.

 

C’est pour cela que dans mes accompagnements actuels, la première étape est la prise de conscience. C’est seulement sur cette base que le changement est possible….

 

Qu’en penses-tu ?

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