Les bases d’une alimentation équilibrée

Les bases d’une alimentation équilibrée

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Lors de mes divers rendez-vous avant mon opération de l’obésité, je me suis rendu compte de ma méconnaissance alimentaire.

Dans notre quête quotidienne pour une vie plus saine et épanouissante, l’alimentation joue un rôle central. En tant que coach et thérapeute, je vois souvent l’impact direct de la nutrition sur le bien-être global de mes clients.

Une alimentation équilibrée ne se limite pas à la perte de poids ; elle est essentielle pour maintenir une bonne santé physique et mentale, booster l’énergie et améliorer la qualité de vie. Voici quelques points pour vous aider à comprendre et à mettre en pratique les bases de l’alimentation équilibrée.

 

Comprendre les groupes alimentaires

 

Pour bien commencer, il est important de connaître les principaux groupes alimentaires et leur rôle dans notre corps. Chaque groupe apporte des nutriments spécifiques nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.

 

Les glucides : Principale source d’énergie, les glucides se trouvent dans les fruits, les légumes, les céréales complètes et les légumineuses. Privilégiez les glucides complexes comme le quinoa, l’avoine et le riz brun.

Les protéines : Essentielles pour la réparation et la construction des tissus, les protéines se trouvent dans la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, ainsi que dans les sources végétales comme les haricots, les lentilles et le tofu.

Les lipides : Nécessaires pour l’absorption des vitamines et la production d’hormones, les lipides sains sont présents dans les avocats, les noix, les graines, l’huile d’olive et le poisson gras.

Les vitamines et minéraux : Cruciaux pour le fonctionnement cellulaire et la prévention des maladies, ils se trouvent principalement dans les fruits et légumes.

 

La répartition des nutriments

 

Une alimentation équilibrée repose sur une répartition adéquate des nutriments. Voici quelques conseils pour bien équilibrer vos repas :

 

Assiette équilibrée : Imaginez votre assiette divisée en trois sections. La moitié de l’assiette doit être composée de légumes, un quart de protéines, et le dernier quart de glucides complexes.

Variez les couleurs : Chaque couleur de fruit et légume apporte des nutriments spécifiques. En variant les couleurs, vous assurez un apport diversifié en vitamines et minéraux.

Hydratation : Ne négligez pas l’importance de l’eau. Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour maintenir une bonne hydratation.

 

Écoutez votre corps

 

Manger équilibré ne signifie pas se priver ou suivre un régime strict. Apprenez à écouter votre corps et à reconnaître les signaux de faim et de satiété. Voici quelques pratiques pour vous aider :

 

Manger en pleine conscience : Prenez le temps de savourer vos repas, mastiquez bien, et soyez attentif aux sensations de faim et de satiété.

Évitez les aliments transformés : Préférez les aliments entiers et non transformés. Les aliments transformés sont souvent riches en sucres ajoutés, en gras saturés et en sel.

Réduisez le sucre et le sel : Limitez la consommation de sucre ajouté et de sel, souvent présents en excès dans les aliments industriels.

 

Adoptez une routine alimentaire

 

Enfin, une alimentation équilibrée s’inscrit dans une routine quotidienne. Voici quelques astuces pour maintenir une alimentation saine :

 

Planifiez vos repas : Préparez vos repas à l’avance pour éviter les tentations de la malbouffe.

Privilégiez le fait maison : Cuisinez vous-même autant que possible. Cela vous permet de contrôler les ingrédients et les portions.

Équilibre et modération : N’oubliez pas que l’équilibre est la clé. Vous pouvez vous faire plaisir de temps en temps, sans culpabiliser, tant que cela reste modéré.

 

 

Adopter une alimentation équilibrée est un engagement envers soi-même et son bien-être. En comprenant les bases de la nutrition et en intégrant ces pratiques dans votre quotidien, vous pouvez améliorer votre santé, votre énergie et votre bien-être général. Rappelez-vous, chaque petit changement compte et contribue à votre objectif de vie saine et équilibrée.

 

Mon expérience: je suis perdue avec mon corps

Mon expérience: je suis perdue avec mon corps

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Mes opérations se sont bien passées même si c’était éprouvant physiquement. J’avais perdu 66kgs, plus de la moitié de mon poids.

Et je me retrouvais perdue dans un corps que je ne connaissais pas, coupée de mes ressentis.

 

En fait, il y a eu plusieurs phases :

  • Le jugement et le rejet de mon corps ;
  • L’attente d’un poids idéal qui résoudrait tous mes problèmes ;
  • Une coupure énergétique de mon corps avant les opérations.

 

En effet, j’ai émis l’intention de me couper de mon corps et grâce à mon passif, cela a très bien fonctionné. D’ailleurs mon discours allait dans ce sens. Lorsqu’on me demandait ce que j’allais faire, je répondais : « une remise en état ».

 

Cela m’a été utile à l’époque avec mes 4 opérations en moins d’un an.

 

Mais que faire après ?

Parce que oui, je voulais une nouvelle relation avec mon corps, me réconcilier avec lui et donc me reconnecter à moi-même.

Est-ce que mon intention était moins forte ? Est-ce parce que cela faisait plus de 15 ans que je m’étais rejetée ?

Peut-être s’agit-il d’un mix de plusieurs choses ou tout simplement que je ne savais pas par quoi commencer, dans tous les cas, j’avais des difficultés à ne faire qu’un.

 

J’ai donc multiplié les stratégies : activité physique, soins énergétiques, séance photo professionnelle…

Elles m’ont toutes apportés afin d’améliorer l’image que j’avais de moi et me sentir mieux.

 

Et la vie a repris son cours… Je me suis donc contentée de là où j’en était arrivée.

L’alimentation intuitive

L’alimentation intuitive

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Dans le monde frénétique d’aujourd’hui, où les régimes et les tendances alimentaires semblent dicter notre rapport à la nourriture, il est parfois difficile de savoir ce qui est vraiment bon pour nous.

C’est encore davantage le cas lors d’une mauvaise relation avec son corps et avec soi-même. L’alimentation intuitive offre une autre alternative, un chemin vers une relation plus saine et plus équilibrée avec la nourriture et notre corps.

 

Qu’est-ce que l’alimentation intuitive ?

 

L’alimentation intuitive repose sur un principe simple mais profond : écouter son corps. C’est un processus qui vous encourage à vous reconnecter avec vos signaux internes de faim, de satiété et de satisfaction. Plutôt que de suivre des régimes stricts ou des règles préétablies, l’alimentation intuitive vous guide pour reconnaître et répondre aux besoins uniques de votre corps.

 

Quels sont les principes clés de l’alimentation intuitive ?

 

  1. Écoute de votre corps :

Au lieu de manger selon des horaires prédéfinis ou des portions imposées, l’alimentation intuitive vous encourage à prêter attention à vos signaux de faim et de satiété. Mangez quand vous avez faim, arrêtez-vous quand vous êtes rassasié.

 

  1. Dites adieu aux restrictions :

L’alimentation intuitive se concentre sur le plaisir de manger. Aucun aliment n’est interdit, mais plutôt encouragé dans le cadre d’un équilibre global.

 

  1. Apprenez à reconnaître les signaux de votre corps :

En vous engageant dans l’alimentation intuitive, vous apprenez à distinguer les envies physiques de votre corps des envies émotionnelles. Vous commencez à comprendre ce dont votre corps a vraiment besoin.

 

  1. Honorez votre satisfaction :

L’alimentation intuitive promeut le plaisir de manger. Il s’agit de choisir des aliments qui vous satisfont et vous nourrissent à la fois physiquement et émotionnellement.

 

Quels sont les avantages de l’alimentation intuitive ?

 

– Réduction du stress alimentaire :

Fini le sentiment de culpabilité après avoir mangé un aliment « interdit ». Avec l’alimentation intuitive, tous les aliments sont permis dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

 

– Renforcement de la confiance en soi :

En apprenant à écouter votre corps et à répondre à ses besoins, vous développez une confiance naturelle dans vos choix alimentaires.

 

– Meilleure digestion et santé globale :

Lorsque vous mangez selon vos signaux internes, votre digestion s’améliore et votre bien-être général s’en trouve souvent amélioré.

 

Comment commencer avec l’alimentation intuitive ?

 

  1. Écoutez votre corps :

Prêtez attention à vos signaux de faim et de satiété. Ne vous précipitez pas pour manger lorsque vous n’avez pas faim, et arrêtez-vous lorsque vous vous sentez rassasié (pour cela il est important de manger lentement).

 

  1. Pratiquez la pleine conscience :

Soyez attentif à ce que vous mangez. Savourez chaque bouchée, en prenant le temps de ressentir les textures et les saveurs.

 

  1. Dites adieu aux règles strictes :

Libérez-vous des régimes et des restrictions. Autorisez-vous à savourer tous les aliments avec modération.

 

L’alimentation intuitive est bien plus qu’une simple approche alimentaire ; c’est un voyage de découverte de soi-même et de guérison de notre relation avec la nourriture.

En adoptant cette approche, vous pourriez trouver une nouvelle liberté et un nouvel équilibre dans votre vie.

Lorsqu’elle est accompagnée d’une gestion des traumatismes, de l’apprentissage des émotions et d’une connaissance de son corps, la transformation peut se faire en profondeur pour la création de nouvelles fondations avec soi-même.

 

Mon expérience: l’apport de mes troubles alimentaires

Mon expérience: l’apport de mes troubles alimentaires

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Chaque semaine depuis plusieurs mois, je livre une partie de mon histoire avec l’alimentation sur ce blog et il est fort probable que d’autres articles se poursuivent.

Mon intention est d’utiliser mon vécu pour en tirer des enseignements et les partager aux personnes, qui comme moi, ont des difficultés avec la nourriture.

 

J’ai fait, il y a quelques semaines un ebook sur le sujet (à récupérer ici) et pour le compléter, j’aimerai aujourd’hui évoquer les bénéfices secondaires.

 

En tant que thérapeute, j’ai déjà eu des demandes de renseignements où l’on me demandait les délais de résultats. Je ne pouvais pas répondre à cette question car il y a plusieurs paramètres propres à chacun dont il faut tenir compte.

Parmi ces derniers se trouvent les bénéfices secondaires souvent inconscients.

 

Qu’est-ce donc ?

 

Laissez-moi vous raconter une histoire pour illustrer mes propos. « Mme F vient me voir à cause de maux de tête récurrents. Elle a été voir différents médecins et fait toutes sortes d’examens qui n’ont rien donné. La conclusion était donc que le problème serait psychologique. La poursuite de nos échanges a permis de découvrir que depuis que les crises ont commencé, son mari est davantage présent pour l’aider au quotidien et prendre soin d’elle. Or, c’était son souhait depuis quelques temps déjà mais elle n’avait pas osé lui dire.

Bien évidemment, elle n’aime pas avoir mal et a une véritable envie que cela s’arrête. Mais inconsciemment, cela lui apporte un bénéfice secondaire : elle passe davantage de temps avec son conjoint.

En prenant conscience des apports de cette situation, elle a pu en parler à son mari et ensemble, ils ont réorganisé leur emploi du temps commun. Une fois qu’il n’y a plus de bénéfice secondaire, il était alors possible de traiter sa problématique initiale et d’obtenir des résultats probants. »

 

Qu’en est-il de mon bénéfice secondaire ?

 

J’ai déjà parlé des apports de la nourriture dans un article précédents mais en allant plus loin, je me rends compte que durant toutes ces années de lutte avec la nourriture, il y a eu des moments clés.

En notant les moments de crises et en les plaçant sur la frise de ma vie, il en ressort plusieurs phases : sensation d’abandon de mon père, dépression, harcèlement menant à une phobie scolaire, régime trop draconien, relation toxique…

Les entre-deux remplis de peurs et d’émotions enfouies ont tout simplement nourris mes problématiques alimentaires.

Donc la nourriture m’a permis de faire face puis de sortir des pires moments de ma vie. Elle a servi d’échappatoire, certes néfastes pour mon corps puis pour mon esprit, mais cela m’a permis de ne pas m’éteindre complètement dans chacune de ces phases.

 

Que dois-je faire de cette information ?

 

Au-delà d’une meilleure connaissance de moi-même, je sais désormais deux choses :

  • La nourriture n’est pas mon ennemi ;
  • J’ai fait du mieux que je pouvais dans chacune de ces étapes mais désormais aujourd’hui, j’ai des connaissances que je n’avais pas auparavant et je sais que cette échappatoire ne dure pas et engendre sa dose de souffrance.

 

En conclusion, il me reste à me remercier d’avoir fait ce que j’ai pu pour me sortir de mes mauvaises passes avec le chemin neuronal le plus profond.

Et désormais, je sais que j’ai plus d’une fois surmonté des épreuves de vie et c’est donc avec un nouveau regard, en conscience de ma force personnelle que je peux changer ma dynamique passée afin de me mettre en paix.

Les signes précurseurs des troubles alimentaires

Les signes précurseurs des troubles alimentaires

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Les signes précurseurs des troubles du comportement alimentaire peuvent varier selon le type de trouble (comme l’anorexie, la boulimie, ou l’hyperphagie), mais il existe certains signes communs à surveiller :

 

  • Préoccupations excessives concernant le poids et la forme corporelle :

Une fixation obsessionnelle sur le poids, le régime alimentaire, ou l’apparence physique peut indiquer un risque de trouble alimentaire.

 

  • Changements dans les habitudes alimentaires :

Des changements marqués dans les habitudes alimentaires, comme des régimes extrêmes, des restrictions alimentaires sévères, ou des épisodes de consommation excessive.

 

  • Préoccupation excessive à l’égard de la nourriture :

Une focalisation constante sur la nourriture, les calories, les ingrédients, ou des comportements obsessionnels liés à la préparation des repas.

 

  • Modification de l’image corporelle :

Une perception altérée de son propre corps, souvent associée à une insatisfaction corporelle persistante.

 

  • Isolement social ou comportement secret :

Se retirer des activités sociales liées à la nourriture ou cacher ses habitudes alimentaires.

 

  • Changements émotionnels :

Des fluctuations d’humeur fréquentes, une anxiété accrue, ou des symptômes dépressifs liés à la nourriture, au poids ou à l’apparence.

 

  • Exercice excessif :

Une augmentation drastique de l’exercice physique, non motivée par des raisons de santé ou de bien-être général.

 

  • Utilisation de stratégies compensatoires :

Recours fréquent à des stratégies compensatoires comme le jeûne, l’utilisation de laxatifs ou de diurétiques, ou des vomissements provoqués.

 

  • Distorsion de la perception de la réalité :

Nier la gravité de son comportement alimentaire ou minimiser ses effets sur la santé.

 

  • Troubles du sommeil ou fatigue chronique :

Des changements significatifs dans les habitudes de sommeil ou une fatigue persistante peuvent être liés à des troubles alimentaires s’il y a la présence de certains autres points précédents.

 

Il est crucial de prendre au sérieux tout signe précurseur et de rechercher un soutien professionnel dès que possible. Les troubles du comportement alimentaire peuvent avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale, mais ils sont traitables avec un soutien approprié en l’occurrence une prise en charge globale.