S’accueillir

S’accueillir

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Lorsqu’une personne que j’aime frappe à ma porte en difficulté, je vais la laisser entrer quelque soit son état, je l’accueille.

 

S’accueillir implique de m’accepter tel que je suis ici et maintenant sans jugement.

 

Cela signifie ne pas chercher à contrôler l’esprit, mais d’accueillir ce que je suis. Pour cela, il est nécessaire que la bienveillance soit ancrée dans sa vie.

Dans le cas contraire, l’esprit a l’habitude de se comparer aux autres, de chercher la perfection afin d’être validé et aimé par autrui. Il est continuellement dans le jugement.

 

L’accueille est un élan du cœur, il doit être désintéressé.

 

 

Pour réussir à sortir de ses schémas et ainsi s’accueillir, il y a plusieurs étapes à franchir :

  • Développer la sagesse afin d’être dans le non-jugement ;
  • Reconnaitre ses résistances, ses croyances et ses contractions sans jugement ;
  • Etre bienveillant et rechercher le bonheur pour chaque être vivant ;
  • Tourner son esprit vers le positivisme et le vertueux afin d’être bienveillant envers soi-même

Tout cela nécessite de développer une qualité : la patience.

 

Lorsque la voie du cœur, la compassion et la bienveillance s’ouvre, il est alors possible de s’accueillir Soi et d’accueillir les autres dans la joie et avec équanimité.

Et en attendant, avancer pas à pas permet de s’apaiser pour commencer à apprécier le chemin.

 

Le point commun à mes accompagnements: l’amour

Le point commun à mes accompagnements: l’amour

lien entre stress et alimentation émotionnelle

Les personnes qui me suivent un peu savent que je communique sur différents sujets comme les traumatismes, les relations toxiques, les addictions alimentaires ou encore le développement de son activité entrepreneuriale dans le bien être.

Si, bien sûr, chacun de ces sujets a ses spécificités, ils ont également des points communs. Celui que j’aimerai mettre en avant ici est pour moi primordiale pour aller vers la guérison : l’amour de Soi.

Lié à l’estime et à la confiance en soi, l’amour est pour moi le meilleur remède pour faire face aux moments difficiles, se reconstruire ou encore sortir de mécanismes néfastes pour soi.

 

L’amour de soi est également primordiale pour une introspection en douceur, à son rythme ou encore afin d’aller vers la paix et l’harmonie.

 

Je rencontre chez mes clients le même cheminement que le mien.

 

Il y a quelques années, lors d’un exercice de développement personnel consistant à poser sa main sur son cœur et à se dire « je t’aime », je me suis effondrée. En effet, non seulement je ne me l’étais jamais dit mais je ne le pensais pas.

Cette prise de conscience douloureuse m’a ouvert la voie pour changer ce fait.

 

Mais voilà, comment faire ?

Et c’est la même question que se pose mes clients. Comment faire afin de s’aimer davantage ?

 

J’ai reçu toutes sortes de conseils comme méditer sur le concept et je me suis essayée à différents exercices et de soins pour y arriver. Et à ce jour, parce que tout peut changer très vite, je prends les choses autrement.

 

J’aime ma famille, mes amis, je sais être présente pour les aider quand je peux donc déjà, je sais ce qu’est l’amour. Il me reste juste à le diriger vers moi. J’ai donc commencé à poser un autre regard sur moi en essayant d’apercevoir mes qualités, en cherchant ce que je fais de bien. Je me suis essayée à davantage de douceur dans les gestes envers moi-même. J’ai commencé à reformuler mes pensées lorsqu’elles étaient négatives envers moi.

 

C’était un début.

 

Puis une relation toxique m’a mis à plat, du moins partiellement. Alors que je doutais de moi, que j’avais perdue tous mes repères, que je ne savais plus où j’en étais… Mon ex-associé qui voulait me ramener à sa cause a indiqué au milieu d’un message qu’il connaissait ma fragilité…

Et là du plus profond de mes tripes, une certitude est remontée : peu importe l’état dans lequel je me trouve, peu importe le temps que cela prend, je me relève toujours.

 

De là, j’ai compris l’importance de l’amour de soi pour ne plus accepter d’être maltraitée par les autres. Parce que oui, chacun fait ce qu’il peut mais j’ai le droit de me choisir en désirant un environnement respectant mes limites, me donnant envie de sourire et non de pleurer, me permettant par effet miroir de me sentir de mieux en mieux.

 

Je ne peux pas espérer un environnement comme cela si je ne me le donne pas à moi-même, j’ai donc profité de ma reconstruction suite à cette relation pour poser un autre regard sur moi, sur mes capacités, sur mes forces, sur mes qualités…

Et même si cela ne m’empêche pas d’avoir encore des doutes parfois ou des moments plus compliqués, je sens que mon intention d’amour envers moi fait son effet, petit par petit, un jour après l’autre.

 

Et si vous aussi vous vous lanciez ? Quel serait la première petite action vers vous-même que vous pouvez mettre en place immédiatement ?

Se « sois-parfait » qui m’emprisonne

Se « sois-parfait » qui m’emprisonne

Il existe un certain nombre d’injonctions, parfois inconscientes, qui influencent nos décisions, notre comportement, notre vision des choses et donc nos interactions à la fois avec les autres et avec nous-mêmes.

Parmi les plus présentes chez moi, il y a le « sois parfait ». Je le dis encore au présent, car s’il est beaucoup moins fort, il repointe son nez de temps en temps.

Concrètement de quoi s’agit-il ?

Désirer bien faire n’est pas problématique en soi, au contraire. Mais lors du stress, cette qualité poussée à l’extrême devient contreproductive et difficile à vivre.

Issue de l’éducation et de l’interprétation des expériences de vie, le « sois parfait » peut être envers soi-même et/ou envers les autres.

Cela conduit à un comportement d’insatisfaction, de critiques…mais également, rappelons-le à des qualités comme le fait d’être réfléchi, prudent, d’aller vers l’amélioration continue…

En résumé, tout est une question d’équilibre. La partie positive de ce driver conduit la personne à chercher des solutions et la rendra extrêmement compétente dans l’organisation, la création de procédures…

Mais sa fiabilité ne l’empêchera pas en état de stress de s’autocritiquer et de bloquer sur le « comment faire » oubliant le contexte autour.

Afin d’éviter de sombrer dans la partie obscure, il est nécessaire d’intégrer que chacun peut faire des erreurs et le leitmotiv « sois comme tu es ».

Facile en théorie mais qui s’encrera au rythme de chacun si et seulement si cela commence par une intention profonde d’aller dans ce sens, vers cette libération.

Et comment cela se présente par exemple ?

Pour ma part, j’ai toujours été attirée par les activités artistiques mais en même temps j’avais cette impression que, n’ayant aucun talent, ce n’était pas pour moi.

Perdue dans le méandre des études, j’ai osé tenter un cap de sculpture sur bois juste après ma licence de psychologie.

Cela a été la première base : m’écouter et oser malgré ce monde inconnu.

Par la suite j’ai lancé ma première activité et découvert l’apprentissage par essai-erreur. Pour autant, sur les activités personnelles, je ne pouvais pas m’empêcher d’être déçu par ce que je faisais, mais j’ai persévéré.

Je ne sais pas peindre pourtant quand je m’y essayais, le plaisir se perdait avec le jugement, l’autocritique.

Mes débuts dans le développement personnel ont eu lieu au cours d’une formation pour les entrepreneurs. Je suis tombée de haut en prenant conscience de la relation que j’avais avec moi-même. Perdue dans la gestion de mes émotions, j’ai commencé a essayer de m’exprimer à coup de pinceaux. Petite victoire en laissant provisoirement de coté le résultat pour me connecter à mon évolution.

Il a fallu quelques années d’introspection, de cheminement personnel, énergétique et spirituel et quelques épreuves de vie afin de commencer à prendre conscience de l’essentiel.

Après tout cela, mon intention est simple en théorie : être en paix. Cela passe concrètement par porter un autre regard sur la vie et sur moi. M’accueillir n’est pas une évidence mais jour après jour de minuscules changements se produisent. Et c’est dans les actions que cela commence à se voir.

J’ai ressorti mes pinceaux dernièrement après presque un an afin de mettre à mon goût une boite, en remplaçant la corbeille de fruits par des symboles qui me parlent. J’en ai profité pour faire d’autres boites puis quelques jours plus tard par m’essayer à plusieurs techniques sur toile. Les deux fois, il y a eu des manqués. Et c’est là que j’ai pu constater que je commençais à voir ce qui me plaisait et comment je peux améliorer le reste, me donnant envie de réessayer au lieu de tout jeter.

Je ne dirais pas que tout est réglé mais davantage de bienveillance envers soi implique aussi de voir ces petites avancées.

Un pas après l’autre…

 

Et toi, si tu te poses un instant, quel est le dernier pas que tu as fait pour t’accueillir tel que tu es ?

 

 

Quel est le processus du cheminement de la cessation des souffrances ?

Quel est le processus du cheminement de la cessation des souffrances ?

En 2020, je débutais une formation pour devenir thérapeute. Notre enseignant nous a demandé une dissertation sur le processus de cheminement de la cessation des souffrances.

Voilà ma réponse de l’époque.

« Il est où le bonheur, il est où ?» de Christophe Maé résume bien l’attente et la recherche des individus.

Voilà une question qui vient dès le plus jeune âge, ma nièce de 6 ans me l’ayant posée. Sauf que cette interrogation laisse penser qu’il faut le chercher. A cette demande, l’univers ne  peut pas y répondre.

En effet, le bonheur est déjà là, au fond de Soi, attendant un peu de place pour se manifester. Pour ce faire, il convient de sortir des souffrances.

Cela nécessite de passer par plusieurs étapes essentielles et indissociables pour parvenir à la cessation des souffrances.

 

La première étape de ce cheminement est la prise de conscience.

Nous ne pouvons changer que ce dont nous avons conscience. Hors, si la souffrance est perçue, elle peut être niée, minimisée, détournée…et au-delà de cela, il est nécessaire de savoir qu’il existe une autre voie, que souffrir n’est pas un passage, le leitmotiv d’une vie.

Cet état de fait peut être provoqué par une rencontre, une information…indiquant qu’il existe autre chose que la souffrance. Et ensuite par une mise en pratique à travers une introspection, pour un travail en profondeur sur Soi permettant l’éveil de la conscience.

 

Une fois cette première étape franchie, il convient de faire un choix : s’engager dans ce processus ou non.

De l’extérieur, cela peut sembler évident de vouloir sortir d’un état négatif mais plusieurs mécanismes entrent en jeu :

  • L’Ego (détaillé plus tard) a une fonction homéostasique. Il y a un système en place, il doit le garder. De ce fait, il va répliquer et naturellement créer le doute, la suspicion face à cette promesse ;
  • Le cerveau utilise 20 à 25 % de l’énergie dans le corps pour fonctionner. Il cherche donc à optimiser ses besoins et va créer des habitudes difficiles à changer.
  • Le « fast… » tout est désormais accessible rapidement : les courses, les repas, les commandes, …Je veux, je click, j’ai… Avoir de l’éphémère ne demande plus d’efforts ou d’attentes, une introspection est tout autre. Cela implique un investissement, un engagement que tout le monde n’est pas prêt à faire.

Seuls une vraie motivation, une souffrance profonde ou un véritable élan du cœur permettent de dépasser durablement ces barrières.

 

La prise de conscience et le choix effectués vont permettre de commencer à sortir de l’ignorance grâce à l’étude et à la pratique. Commencer à étudier les mécanismes de l’esprit permet donc de sortir de nos souffrances grâce à la mise en pratique de ces nouvelles connaissances.

 

En effet, dans un premier temps, il est important de savoir qu’il existe plusieurs plans de la conscience : le plan temporel où l’on trouve les peurs, l’attachement, l’identification et donc la souffrance, et le plan subtil qui est en lien avec les mécanismes, lié au cœur et donc qui permet de se connecter à la joie tapie au fond de chacun.

Sortir du mental pour se connecter au monde vibratoire est possible à partir d’une vision globale de la conscience.

Dès lors que cette nouvelle conception est en place, il est possible de constater qu’il n’y a pas de connexion avec le monde vibration car tout passe par les sens. L’esprit est conditionné et le comportement des individus est influencé par 5 groupes : la matière, les perceptions, les sensations, les formations mentales et la conscience. Cette nouvelle compréhension permet de voir la place donnée aux sens dans le quotidien et de découvrir que tout est interprété à travers des filtres.

L’esprit n’est pas libre et il est limité. Tout n’est qu’une interprétation venant des conditionnements de l’éducation, de la société, de l’expérience…et c’est d’ailleurs tout cela qui entre en jeu lors d’une prise de décision. Avant de donner une réponse ou d’avoir une réaction, il y a un enchainement en cascade qui se produit dans l’arrière-plan de la conscience, cela s’appelle l’interaction. En une fraction de seconde, l’esprit synthétise ses informations et prend une orientation. Le Moi reproduit ces conditionnements provoquant une interprétation des faits, de la vie, de la sensation ressentie…

 

A partir de ce nouveau paradigme découle une réalité qui ébranle la vision faite de la vie et du contrôle de cette dernière.

Tout est interdépendant.

Toute action provoque une réaction. La conséquence de cette dernière deviendra une action et ainsi de suite. Dès lors, il est facile de comprendre qu’une action malveillante engendrera une réaction malveillante et cela créera un cercle vicieux.

De plus, la découverte de ce mécanisme permet de comprendre que le contrôle n’est qu’une illusion.

Comprendre et accepter ce lien de causalité et l’interdépendance va donner lieu au lâcher-prise de l’esprit sur son existence. Il n’y a pas un « Moi » et le reste du monde mais un Tout. Cette constatation permet de sortir de la dualité et donc de la souffrance. Sans cela, l’esprit se limite à ses organes de perception et cela va créer des illusions basées sur les peurs, le doute, l’insécurité…et c’est cette interprétation qui provoque de la souffrance. Désormais, il devient évident que seul l’expérience et la nature de cette dernière comptent, d’où l’importance d’être dans l’Ici et le Maintenant.

Cette notion fait partie des fondations pour aller vers la cessation de la souffrance tout simplement parce que dans l’Ici et le Maintenant, il n’y a pas ce passé qui n’est déjà plus, il n’y a pas de projections qui n’auront jamais lieu, il n’y a donc plus de dualité.

 

Avec un tel laisser-passer vers la paix et le calme intérieur, pourquoi l’Ici et Maintenant n’est pas pratiqué par tous ?

 

Le mécanisme suivant est un pilier dans la souffrance.

Comprendre son implication et son rôle dans la vie transforment.

L’impermanence rappelle que tout n’est que cycle : la naissance, le maintien et la mort. L’esprit ne veut pas mourir, il va donc créer un gardien, l’Ego. Ce dernier expérimente la vie à travers nos sens et donc comme indiqué plus haut, il va créer sa propre perception du monde et l’illusion d’être. Existant par instinct de survie, l’Ego n’accepte pas l’impermanence des choses et encore moins de lui-même. Il va donc chercher à le fuir et cela se ressent dans toutes les actions qui seront faussées car passant par ses filtres.

Pour cheminer vers la dissolution de l’Ego, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement et la force de ce dernier, les interactions qu’il va avoir dans toutes les situations et l’interdépendance sous-jacente.

 

L’Ego cherche le bonheur à l’extérieur. En effet, le monde matérialiste le nourrie. Pour lui « avoir » c’est « Etre ». Il s’attache et s’identifie aux possessions mais aussi aux personnes, à une fonction, à un ressenti…mais comme tout n’est que changement car tout est impermanent, la souffrance est l’unique réponse.

Et face à la conscience de la mort, l’Ego provoque la peur à chaque sortie de zone de confort. Il se base sur les empreintes passées pour projeter le pire, provoquant un sentiment de peur dû à quelque chose qui n’est plus et projeté dans un futur qui ne sera jamais…une illusion de l’esprit en bref.

L’identification faite de ce ressenti passé, l’attachement à ce Moi qui cristallise un moment, une sensation, un « je suis » et l’ignorance des mécanismes provoquent la projection d’une souffrance qui n’a pas lieu. L’étude fait sortir de l’ignorance et la pratique permet d’être dans le Ici et Maintenant. La résultante de ces actions est l’absence de peur et donc l’absence de souffrance.

Vivre à travers l’Ego consiste à vivre à travers nos sens et donc dans une réalité propre à chacun où l’interprétation est de mise donnant lieu à une pléiade d’illusions.

Le Moi cherche un sens à son existence.

Tout ce qui se passe ne donnera lieu qu’à une interprétation du mental pour essayer de répondre à cette question, pour essayer de se rassurer, pour se donner une raison d’être et chercher un semblant de contrôle.

Sortir de cette vision restreinte de la réalité et des attentes, là encore source de souffrance, permettra de se connecter au Tout, de dissoudre l’Ego et donc d’atteindre la paix et l’harmonie.

 

Cela nécessite de sortir de ces illusions.

L’illusion de vivre en développant une soif insatiable de consommation, l’illusion de bonheur en s’attachant à du matériel, à des personnes et à Soi à travers des projections d’amour avec pour objectif d’être aimé en retour afin de remplir un vide en Soi.

L’illusion du temps linéaire rassure l’esprit à travers des repères de l’existence. En réalité, cela provoque des projections vers un avenir meilleur inexistant et plonge dans des souvenirs qui ne sont plus. Tout cela empêche la connexion au Ici et Maintenant.

L’illusion d’être « ceci » parce que l’Ego aura cristallisé le temps pour se nourrir en permettant au Moi de s’identifier à lui-même alors que tout n’est que changement provoque de la souffrance.

 

Tout cela est le fruit de l’ignorance. L’étude permet d’en sortir et donc d’aller vers la cessation de la souffrance grâce à la compréhension du Tout. Ce n’est pas « Moi et les autres ». La solution ne se trouve pas à l’extérieur. Tout est en Soi dans l’unité du Tout.

 

L’étude des facteurs mentaux et des afflictions mentales permettent de prendre conscience des interactions, de la causalité et du cheminement dans la conscience du monde vibratoire jusqu’au mental. L’esprit ne conçoit pas la réalité à l’instant présent à cause de ses limitations. Les pensées ne sont pas neutres mais s’y greffent des conditionnements, des projections, des peurs, des désirs…et tout cela laisse des empreintes. A partir de ces compréhensions, il est possible d’avoir du recul sur le processus en cours et de le faire évoluer pour sortir de la souffrance et aller vers le bonheur.

 

 

L’étude est l’une des bases sur le cheminement de la cessation de la souffrance.

Mais ne faire que cela nourrit le mental et donc développe un Ego spirituel. Seule la pratique apporte l’expérience de la connaissance.

Il convient, néanmoins, de ne pas avoir d’attente de résultat et de vivre le moment présent pour éviter la souffrance de la projection.

 

La pratique de la vie en conscience permet de cumuler des actions positives et vertueuses qui viendront combler les empreintes négatives et permettra de trouver le calme intérieur.

Pour ce faire la méditation permet dans un premier temps de prendre conscience de l’agitation de l’esprit et de quoi cette dernière est faîte : souvenirs passés, projections, rêves…

Méditer quotidiennement permet de calmer l’esprit et de se connecter à Soi.

Avec le temps et donc de la patience, cette pratique permet d’être beaucoup plus en conscience de la beauté, de la paix, de la félicité, de la lumière…Pendant ce moment avec Soi, l’esprit est si tranquille qu’il ne peut plus rien dire.

De plus, la méditation est un moment qui permet de développer la concentration et la sagesse. Grâce à l’étude des mécanismes en parallèle, il est possible d’être en lien avec  les facteurs mentaux omniprésent dans la conscience pure, en lien avec la vibration du Tout.

 

La pratique passe également par l’écriture. En effet, cet exercice permet de clarifier les pensées et de révéler son intention et sa posture mentale.

Elle nécessite un temps d’arrêt, de connexion à Soi, pour éclaircir et formuler les pensées. Cet arrêt sur image cristallise le ressenti et les connaissances du moment. L’écriture permet donc de garder une trace de son évolution personnelle. Pour cela, il est nécessaire de déterminer avec précision l’intention de départ, de structurer les pensées et de prendre du recul pour exprimer l’essentiel. Cet exercice permet de se concentrer et par ricochet apporte calme et paix intérieur.

C’est d’ailleurs pour tous ces bienfaits que l’écriture est utilisée en thérapie. De par son côté introspectif, ce moyen d’expression est libérateur. Il permet de se poser dans l’Ici et le Maintenant.

L’important est de rester dans le plaisir. La formulation des mots est aussi un jeu : chercher celui qui fait sens, ceux qui s’accordent entre eux, la vibration engendrée…

 

Le silence est une pratique souvent négligée dans la société, malgré ses nombreux bienfaits. Au-delà du repos de l’esprit, il permet de se concentrer davantage et d’être en relation avec Soi. Le calme qu’il permet d’obtenir va permettre d’être plus à l’écoute de ses pensées, de son corps et de son intuition pour connaître la voie à suivre.

 

La cessation des souffrances passent par l’apprentissage de l’accueille. Etude et pratique n’efface pas d’un coup de baguette magique les difficultés, l’inquiétude et la douleur. Ces derniers sont moins présents grâce à la connaissance des processus, au Ici et Maintenant, au développement des actions vertueuses…mais la sagesse ne s’acquière pas en une nuit. Il faut donc faire face à des phases considérées comme négatives en n’essayant pas de résister, cela ne créerait qu’une contraction supplémentaire, mais en accueillant les ressentis tels qu’ils sont. Malgré les nuages ou la sensation d’être perdu dans la nuit, le soleil est toujours là, il n’est juste pas visible. Savoir que la joie est partout, à chaque instant aide à ne pas créer une souffrance sur une souffrance.

 

Effectuer un travail introspectif pour sortir de la souffrance met en place de nouvelles habitudes car tout est interdépendant.

Pour révéler son potentiel, il convient d’être en forme, d’avoir de l’énergie. Cela passe par de la qualité dans son alimentation, dans la nourriture de l’esprit, dans son sommeil, dans de l’activité physique et dans sa vie, par le rire et la créativité par exemple.

Pour développer ses qualités, il convient de faire preuve de persévérance, tout ne se transforme pas en une nuit (même si tout n’est que changement) et tous les effets ne se feront pas ressentir, d’où l’importance de ne pas avoir d’attente et de faire les choses avec enthousiasme et dévotion.

Il est important, quel que soit le résultat, de ne pas cristalliser un ressenti, un sentiment, une compétence…et de ne jamais croire qu’il y a une fin à l’apprentissage et à la pratique.

 

Peu importe les circonstances de la vie, il est essentiel de ne pas négliger la bienveillance, envers Soi d’abord puis envers les autres car avec la loi de causalité, cela créée une dynamique positive et vertueuse. C’est un refuge et aussi un moyen de se connecter aux qualités.

 

Face à ces nouvelles connaissances et aux expériences qui en découlent, il est possible d’engendrer davantage d’énergie positive dans sa vie grâce à la transmission. Partager, aider, apporter aux autres pour permettre à d’autres personnes de découvrir cette nouvelle voie : la voix du cœur.

Il n’y a pas meilleur guide que soi-même.

Suivre l’élan du cœur permet de vivre en conscience les mécanismes, d’avoir la foi et de la dévotion, tout en étant en contacts avec ses qualités. C’est une dynamique inestimable nourrie par l’amour inconditionnelle développée avec le calme qui permet d’être connectée à l’univers.

 

La pratique permet de se modeler davantage chaque jour afin d’acquérir et de conserver les qualités recherchées. Elle permet de développer la dévotion et l’enthousiasme sans que cela demande d’efforts, de rester connecté aux mécanismes, de développer les facteurs mentaux positifs pour continuer sur le cheminement de la cessation de la souffrance et ne plus cumuler d’empreintes négatives.

 

Passer du chercheur à l’aventurier permet de prendre conscience de l’illusion du contrôle de sa vie qui n’apporte que de la souffrance. Pratiquer le lâcher-prise et être dans l’Ici et le Maintenant permet de voir les contractions disparaitre grâce au fruit de la causalité. Et face à l’impermanence, avoir conscience de son mal-être et valider que désormais il y a une autre voie à suivre permet un changement complet. Réussir à lâcher prise sur la mort permet d’accepter la vie.

Cela demande du temps, de l’étude et de la pratique. Il faut ensuite continuer à faire vivre le chercheur et l’aventurier en chacun et rester concentrer sur ce qui est important dans la non-dualité.

 

Nous sommes là où nous devons être…ce n’est pas le lieu qui compte mais la manière de regarder. La joie se trouve partout, comme le soleil l’est, non visible ou caché par les nuages parfois mais présent.

 

La vie n’est qu’un jeu. En un claquement de doigt, tout est fini. Alors profitons-en pour la vivre pleinement en se connectant à l’essentiel, en comprenant l’étude, en continuant à apprendre, en pratiquant sans attente mais avec persévérance. Suivons la vibration du cœur et lâchons tout le reste, voilà le cheminement vers la cessation de la souffrance, voilà comment se révéler, voilà comment Etre.

Motivations pour devenir thérapeute

Motivations pour devenir thérapeute

En 2020, je débutais une formation pour devenir thérapeute. Notre enseignant nous a demandé une dissertation sur notre motivation à pratiquer ce métier.

Voilà ma réponse de l’époque.

Le mot thérapeute vient du grec ancien « therapeutés » signifiant « celui qui prend soin de quelqu’un ».

Parmi mes prises de conscience de ces derniers mois, il y a notamment le fait que je ne contrôle rien et que je me trouve là où je dois me trouver.

Partant de ce postulat, il m’est difficile de dire aujourd’hui que je veux exercer le métier de thérapeute. Je ne sais pas ce que cette formation va engendrer comme changement, ni où j’en saurais dans un an et encore moins si je serai enthousiasmée par ce métier que je connais uniquement dans la théorie. Ma motivation actuelle est le fruit de mon imagination. Au-delà des connaissances que nous allons acquérir dans cette formation, il va me falloir de l’expérience avant de dire « je veux devenir » et peut-être que je ne le dirai jamais mais exercerai.

Dans tous les cas, thérapeute ou non, j’ai vraiment envie d’aider et d’apporter, du mieux que je peux aux autres. La forme que cela prendra ? Seul l’avenir nous le dira.

Dois-je avoir souffert pour devenir thérapeute ou est-ce pour sortir de la souffrance que j’aimerai devenir thérapeute ?

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir tout vécu pour pouvoir aider les autres, par contre, il est indispensable, pour vraiment aider, d’avoir travaillé sur ses propres souffrances afin de pouvoir guider l’autre en restant neutre, connecté à la personne et non à notre histoire. Il est impératif également d’avoir développé des qualités essentielles à ce métier : la validation de la personne, le non jugement, la bienveillance…

La vie a joué son rôle apportant ses moments de joie, en majorité circonstancielle, et des périodes plus difficiles qui furent pour moi de vraies souffrances dans mon interprétation de la réalité. L’ignorance est le mot adéquat, que ce soit face à mes illusions mais surtout à la durée de ce ressenti.  De ce que le monde médical appelle une dépression à 14 ans à une obésité morbide, j’ai été malveillante envers mon corps et avec mon esprit pendant des années et encore aujourd’hui parfois. Et ce n’était que la partie visible de l’iceberg. La partie immergée a encore des parties inconnues, même pour moi. Je verrai ce que la partie introspection de la formation fera ressortir.

En attendant je suis consciente des empreintes invisibles qui m’ont façonnées au fil du temps : profond sentiment de solitude, manque d’amour, manque de considération pour moi-même. J’ai fait partie de ses ados qui attendent l’amour comme un sauveur : « on va m’aimer et tout ira mieux, j’en vaudrais la peine »… 

Des années à changer de masques pour donner l’impression que tout va bien, même à moi-même ; à m’adapter aux autres pour essayer de me persuader que j’ai ma place dans cette société que je ne comprends pas, que j’ai de la valeur et que demain sera différent…

Une routine s’était installée. Ma vie était une pièce de théâtre et je changeais de rôle tellement souvent que je ne savais pas répondre à des leitmotiv : « qu’est-ce que je veux ? Qui suis-je ? A quoi je sers ? ».

Médicalement mon cœur battait, j’avais une activité cérébrale donc j’étais en vie. Mais  intérieurement, psychologiquement, ce n’était pas ce que je ressentais. J’avais l’impression qu’autour de moi tout le monde s’était trouvé et construisais sa vie alors que j’étais à contre-courant.

Cette sensation de ne pas être d’un grand intérêt m’a permis de développer certaines qualités d’observation et d’écoute en premier lieu et cela a donné naissance à une profonde envie d’aider les autres.

L’intention était là mais qu’en était-il de mes motivations?

M’occuper des autres me permettait de me sentir utile. J’avais l’impression que ce que j’avais vécu servait finalement à d’autres personnes. Je me sentais accueilli par les gens en difficulté qui appréciaient qu’on les écoute. Cela me permettait de remplir un vide, de me détourner de moi, de mes soucis. Je n’avais pas à me poser la question pour savoir ce que je voulais ou quels changements appliquer. J’étais occupée à aider les autres donc je n’avais pas besoin de penser à moi, d’analyser ce que je vivais. Inconsciemment, j’essayais de me soigner moi-même et j’apportais aux autres ce que j’aurais voulu avoir pour moi. Je vivais ma vie par projection à travers celle des autres ou dans mon imagination, là où tout était possible et où tout se passait bien.

A partir de là, je nourrissais ma souffrance dans l’ignorance des mécanismes de l’esprit.

La vie m’a amené à découvrir les neurosciences. Comprendre le cerveau pour aller mieux, voilà ce que je voulais apprendre et rajouter à mes bagages. 

Mon cousin m’a alors parlé de David Lefrançois et en allant sur sa chaîne Youtube je suis tombée en plein lancement de la NeuroBusiness School. Mon évolution personnelle à travers le coaching offert m’a donné envie de faire la même chose pour aider les gens. Donc direction l’Institut des neurosciences appliquées, l’école de David Lefrançois, où pendant 6 mois, j’ai appris les techniques de coaching personnel et professionnel spécialisées en neurosciences motivationnelles. J’en suis sortie avec une mention, une panoplie d’outils, des envies plein la tête mais pas pour autant de perspectives d’avenir.  

Un parcours introspectif m’a permis, d’avancer sur beaucoup de choses, de lâcher énormément de mes peurs et de mes doutes. Je vois désormais la vie autrement et j’ai pu expérimenter la foi et l’enthousiasme.

Malgré ces avancées, quand tu m’as parlé de la formation de thérapeute, je n’ai pas adhéré tout de suite. Mon choix de travailler avec des entrepreneurs sur la performance (bien que je n’aime pas ce mot) était délibéré. J’avais conscience que je fuyais la souffrance. J’étais une éponge beaucoup trop sensible pour cela.

« Tu es une personne de cœur, tu n’as pas le choix » m’as-tu dit en riant.   

Il m’a fallu plusieurs semaines pour arriver à m’imaginer dans cette posture. Cela a eu lieu pendant que je marchais, en pensant à ma tante en difficulté depuis des années. Je me suis visualisée en train de l’aider sans rentrer dans son histoire personnelle comme tu le proposes. Je n’avais pas à me confronter au quotidien des personnes et à leurs souffrances.

Mon « oui » a tout de même été timide. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir des appréhensions sur mes compétences, je me confrontais à mes peurs et à mes limitations. Mes difficultés à lâcher-prise se font ressentir sur ce plan-là. 

J’ai, à plusieurs reprises, imaginé un cabinet dans un futur chez moi.

Ce que j’y fais change tout le temps en fonction de mon parcours et de mon processus personnel. Alors oui en ce moment, il m’arrive de me visualiser en thérapeute faisant en parallèle de l’énergétique pour pouvoir travailler sur les personnes en profondeur sur différents plans. Je visualise même le cocooning des lieux, les touches de couleurs, la luminosité chaleureuse…

J’ai encore beaucoup de capacités à développer, notamment pour me connecter à l’autre et sortir de mes peurs de mal faire.  

Je vais donc opter pour l’option « pas d’objectif » comme je l’ai fait lors de mon opération de l’obésité. Je voulais laisser mon corps faire sans me mettre la pression, là je vais laisser mon esprit faire de la même manière, du moins jusqu’à ce que cela s’éclaircisse, que mes capacités se révèlent.

Je dois être au clair avec moi-même et là j’ai encore des contractions. Autant les vivre maintenant pour débloquer quelques portes et pouvoir apporter davantage à mes clients plus tard.

Je suis mon propre obstacle encore j’en conviens. Les choses se mettent en place doucement et mon discours intérieur change aussi tout comme ma vision sur la vie.

Dans tous les cas, je ne compte pas chercher à devenir mais plutôt essayer d’Être.

Je suis ce que je suis ici et maintenant et c’est parfait comme ça.